Chapitre 17 Obsession

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Le réveil du lendemain avait été très dur pour Magnus. Car il pensait bien dormir dans les bras de son homme. Mais un cauchemar est venu briser son sommeil.

Il avait rêvé de ce fou. Il s'était retrouvé attaché sur une chaise dans une pièce sans fenêtre. Il avait un bandeau sur les yeux et un foulard dans la bouche pour éviter de crier. Il était resté pour lui comme ça pendant des heures. Une porte s'ouvrit avec une telle force que cela le fit sursauter. Une personne s'approcha avec un rire à glacer le sang. Il lui retira le bandeau des yeux et le foulard de sa bouche, il avait du mal à ouvrir les yeux dût à une lumière trop forte dans la pièce. Une fois qu'il réussit à avoir un regard net sur la personne, il n'arrive pas à mettre un visage sur cet homme car il était flou. Magnus reprit une respiration correcte et regarda l'homme enfin l'ombre en face de lui.

- Alors que vais-je faire de toi ? Demanda le kidnappeur en jouant avec un couteau devant les yeux de Magnus.

- Que me veux-tu ? hurla l'indonésien mort de peur.

- Tu as quelque chose qui m'appartient, donc en te faisant disparaître, je récupère mon bien, expliqua-t-il en posant le couteau sous la gorge de Magnus.

- Mais, de quoi parlez vous, je ne vous ai rien pris, hurla encore de plus belle l'indonésien.

- Oh que si, tu m'as pris l'homme que j'aime, et je veux le récupérer, énonça l'homme avec des yeux rêveurs.

- Quoi, mais Alec ne vous appartient pas, il m'aime moi et personne d'autre. Et même si vous me tuer, il ne vous aimera jamais. Je suis le seul qu'il aime, expliqua Magnus en le regardant avec colère.

- Tu crois que tu es unique, je lui ferais oublier que tu as existé, et j'y arriverais. Je le rendrais plus heureux que toi. Toi tu n'es qu'un petit infirme qui gâche sa vie. Il ne peut rien faire avec toi. Moi je lui offrirais le monde, alors maintenant tu vas te taire et me laisser le plaisir de me débarrasser de toi, gloussa l'homme avec un sourire mauvais sur le visage.

Magnus se réveilla en sursaut, il regarda à côté de lui et vit son homme endormit. Il était rassuré, de ne pas l'avoir sortit de son sommeil. Il se recouche avec la peur au ventre. Et s'il s'en prenait vraiment à lui. Comment fera-t-il pour se sauver ou se défendre, avec un fauteuil pour seul échappatoire ? Mais quelle merde, je vais être incapable de prendre soin de moi. Voilà la nuit qu'avait passé l'indonésien. Il n'en parlerait pas à son compagnon, il ne voulait pas l'inquiéter avec ses peurs.

Après le petit déjeuner, ils étaient partis se préparer pour leur journée. Alec n'était pas du tout rassuré de laisser son homme partir tout seul au travail. Mais il ne voulait pas mettre une psychose dans leur vie. Il prenait sur lui devant son amoureux. Mais une fois chacun dans sa voiture et après un baiser qui voulait dire "fait attention à toi". Alec prit son téléphone et appela Ragnor.

- Salut, est ce que tu viens au stadium aujourd'hui ? Il faudrait que je te parle, demanda le basketteur à son beau-frère en regardant la route devant lui.

- Normalement, ce n'était pas prévu, mais je peux me libérer, annonça le président en se faisant du soucie de la conversation qu'il allait avoir avec le compagnon de son frère.

- J'aimerais bien, oui. Tu peux y être vers quelle heure ? Demanda le brun en se garant sur le parking.

- Je serais là dans 30 minutes, tu pourras quitter le terrain et me rejoindre dans ma loge, demanda Ragnor en se dirigeant vers sa voiture.

- Pas de soucis, à tout à l'heure, dit Alec en raccrochant et se dirigeant vers le vestiaire pour se changer.

Ragnor était inquiet et avait appelé son frère pour qu'ils les rejoignent au stadium. Raph partit de suite. Ragnor se gara sur le parking et partit en direction de sa loge pour attendre son frère et son beau-frère. Cinq minutes plus tard, la porte s'ouvre sur un Raphaël surpris de l'appel de son frère.

Une union solide, un amour transcendantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant