Chapitre 84 Le choc

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L'année était passée très vite, tout le monde était réuni chez les deux amoureux pour fêter leur première année de pur bonheur. Simon avait fait sa demande à Izzy qui avait sauté de joie. Maëly grandissait bien, elle courait partout dans la maison des deux hommes. C'était le rayon de soleil de ses parrains. Ils étaient en train de manger le dessert quand Izzy se leva.

- Je voudrais porter un toast à ses trois couples qui nous font voir que l'amour est un sentiment éternel, annonça la sœur du brun. Elle se tourna vers Simon. Mon cœur, j'ai appris ce matin que dans neuf mois nous allons accueillir notre deuxième enfant.

Tout le monde avait arrêté de parler, ils regardèrent Izzy et sautèrent tous de joie. Simon vint prendre sa fiancée dans ses bras.

- Je t'aime, je t'aime, hurla Simon en la levant dans les airs et la faisant tournoyer.

Il l'a reposa et Alec vint embrasser sa sœur pour la féliciter. Quand tous étaient venu les voir, ils retournèrent tous s'asseoir. Magnus était dans ses pensées. Stefan le fit réagir.

- Magnus ça va, tu as l'air malheureux, demanda Stefan inquiet pour son ami.

- Non ça va, c'est juste que j'aimerais tellement avoir des enfants, répondit Magnus mais je voudrais qu'ils ressemblent à Alec.

- Mais pourquoi tu ne fais pas appelle à une mère porteuse, annonça le châtain. Tu serais certain qu'ils auraient les gênes d'Alec.

- Je sais mais comment avoir confiance en une personne qui va porter ton enfant, ajouta Magnus. Et si elle ne veut pas nous le donner, qu'elle veut le garder. Je ne le supporterais pas.

- C'est très encadré Magnus, ils font appelle à des personnes de confiance, répondit Stefan.

- Je sais mais j'aurais toujours cette peur, confirma l'indonésien.

Deux jeunes femmes avaient entendu la conversation des deux hommes. Elles se regardèrent et comprirent toutes les deux ce qu'ils leur restaient à faire. Elles regardèrent Magnus.

- Nous on va porter tes enfants, annoncèrent Aline et Hélène en même temps.

Magnus se retourna vers les deux jeunes femmes pensant avoir mal compris ce qu'elles avaient dit.

- Pardon, vous avez dit quoi , demanda Magnus.

- On va porter vos enfants, redit les deux jeunes femmes.

- Magnus après tout ce que tu as fait pour nous et surtout pour moi, ajouta Hélène. Tu m'as soutenu alors que je partais à la dérive avec la mort tragique de mes parents. Tu as su me redonner le sourire, me soutenir et me réconforter dans les moments les plus durs. Tous les deux vous êtes notre famille. Et en famille, on se soutient.

Magnus avait les larmes qui coulaient toutes seules. Il n'en revenait pas de ce que proposaient les deux femmes.

- Mais pourquoi vous deux, demanda l'indonésien perdu.

- Écoute, ils font qu'on mette toutes les chances de votre côté, expliqua Aline. Alors au lieu d'avoir une mère et bien vous en aurez deux. N'oubli pas qu'avec les inséminations artificielles tu as une chance sur deux que cela fonctionne. Et puis si on arrive à en avoir un toutes les deux et bien vous aurez deux enfants. Un ou une qui te ressemblera et un ou une qui ressemblera à Alec. Allez, Magnus dit oui.

- Alec, hurla l'indonésien en pleurant.

Le brun entendit son compagnon hurler et arriva en courant de la cuisine. Il n'avait pas aimé le ton employé par son mari.

- Il y a un problème, demanda Alec en arrivant devant son mari. Il le regarda et chercha si il s'était fait mal.

- Aline et Hélène se proposent pour porter nos enfants, sanglota Magnus en regardant son mari.

Une union solide, un amour transcendantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant