On pénètre dans un immense appartement au vingtième étage d'un riche building au plein cœur de Central Business District.
Une bonne partie de la pièce de jour est vitrée, offrant un énorme panorama sur la ville. L'appartement est très luxueux, impeccablement décoré, dans les tons rouges noirs et blancs, avec un petit côté asiatique affirmé. Des sortes de longs katanas accrochés dans l'entrée attirent tout de suite mon attention, chose que Vildred remarque rapidement.
— Ma famille est originaire du Vietnam. J'ai gardé quelques objets, m'explique-t-il, en posant ses affaires dans l'entrée.
— C'est très beau. Ils ont connus la guerre? Demande alors, en continuant d'admirer le riche appartement.
— Ils ont déménagé juste après. Ils étaient contre le régime autoritaire mis en place et pro américains. Ainsi, après la défaite de ces derniers, ils ont migrés aux États-Unis, m'explique-t-il, en se recoiffant devant le grand et riche miroir qui trône sur le mur en face des katanas.
Isaac fait quelques pas nerveux dans l'appartement commençant à s'impatienter.
— Il faudrait récupérer le corps, insiste-t-il.
— Va le chercher. J'installe d'abord ma chère invitée comme il se doit, réplique-t-il, avec son air provoquant bien à lui.
Je sais qu'il fait ça pour énerver Isaac. Ce dernier lève les yeux au ciel, décide de ne pas répondre et se dirige de nouveau vers l'ascenseur.
— Cuisine à droite, me montre-t-il.
Cette dernière en bois laqué noir donne sur l'immense salon, luxueusement décoré.
Mon souffle se coupe face cette incroyable hauteur sous plafond .
— C'est...très...spacieux.
— Si tu as besoin de quoique ce soit, tu me le marque sur un post it sur le réfrigérateur et je l'achèterai. Tu peux faire comme chez toi, à l'exception bien-sûr de ne ramener personne ici.
— Ce n'est pas prévu, je réplique en suivant mon hôte dans un long couloir.
— Au font, ma chambre. La tienne est juste là, tu as ta propre salle de bain qui communique avec, donc ta propre intimité.
Ce n'est pas une chambre à vrai dire, mais un appartement à elle entière. Elle est immense, encore plus grande que le logement que je viens de quitter. Un grand lit double avec des rideaux de soie à motif de fleur de cerisier se dresse au centre, la tête collée contre le mur, il y a des bibliothèques avec des livres assez anciens, et un dressing digne d'une véritable princesse. La salle de bain à lumière tamisée est quant à elle est équipée d'une grande baignoire à remous dans laquelle je m'imagine déjà me détendre. J'en ai le souffle coupé. L'Enclave paie bien visiblement.
— Wouah...Je n'ai jamais était aussi gâtée.
— Tu as ton coin à toi. Tu peux te faire à manger ce que tu veux, utiliser la télévision. Je te demande juste de ne pas trop t'aventurer dans ma chambre. J'aime garder mon espace personnel.
— Aucun problème, j'acquiesce, sans pouvoir quitter des yeux tous les riches détails de cet incroyable appartement.
— Au niveau des horaires, tu es libre de sortir autant que tu veux en journée, tant que le soleil est là. Mais, dès que la nuit est tombée et que tu n'es ni avec moi ni avec Isaac, il est préférable que tu sois ici. Les vampires te surveilles de près apparemment, mais heureusement pour toi il ne peuvent agir que la nuit. Ici, tu ne risques rien. Ma porte d'entrée s'ouvre uniquement par emprunte digitale et à une double serrure dont je suis le seul à détenir les clés. Donc, tu peux dormir tranquille. Si tu as la moindre question, tu peux m'appeler à n'importe quelle heure de la journée.
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Doppelgänger
ParanormalLa Nouvelle Orléans regorge de légendes mystérieuses et terrifiantes. Mais croyez-vous véritablement aux vampires, aux loup-garous et à la sorcellerie? Linda est persuadée que le paranormal existe. Tout juste arrivée au plein cœur la ville la plus c...