La Princesse des Rues : Redemption [TOME 2] - LEVI X READER -

Chapitre 37 : Utopie

J'invitais sa langue à poursuivre la danse en ouvrant mes lèvres et en caressant doucement sa nuque du bout des doigts, comme si je traçais des ronds imaginaires sur son épiderme. Nos soupirs devinrent plus expressifs et doucement, il me fit rouler sur le dos tout en dégageant la couverture qui nous séparait.

La soudaine chaleur que dégageait son corps rassasiait déjà mes sens comme si sa présence contre moi était une évidence. 

Emportez-moi.

Ma tête appuyait contre son sac et sa bouche ne quittait pas la mienne pendant qu'il descendait la chemise que j'avais gardée sur moi.

Le tissu glissait sans difficulté jusqu'à mon nombril et ses baisers le suivirent, dans mon coup, sur mes clavicules et bientôt sur mes seins.

Il déversa de légers suçons sur la peau qui englobait ma poitrine, aspirant doucement ma chair souple. Ce n'était que des baisers, pourtant, je me sentais partir à chacun d'eux. Le sentir contre moi me donnait l'impression de renaître comme s'il pouvait effacer toutes les mauvaises choses qui existaient.

Quelques gémissements impudiques s'échappèrent de mes lèvres alors que je passais mes doigts dans ses cheveux. Il continua sa descente vers mon bassin, baladant ses mains et ses lèvres chaudes sur le bas de mon ventre et poursuivait vers l'intérieur de mes cuisses où ma peau sensible captait encore plus intensément ses caresses sensuelles.

Le feu qu'il titillait sans cesse en moi, de par son existence même en tant qu'homme, s'attisa encore plus au file de ses baisers jusqu'à devenir un brasier qui prit mon corps en otage.

Il se redressa et posa mes cuisses sur les siennes, je le laissais faire fermant automatiquement les yeux pendant que je l'entendais déboutonner son pantalon. Mon corps de cambra à l'entente de ses mouvements et les mes cheveux s'enroulaient autour des sangles de son sac.

Son index suivit la chaleur de mon corps et appuya sur mon entrejambe, d'abord doucement pour s'assurer que j'étais prête puis, il caressa mes lèvres.

- Et votre blessure? Demandais-je, hésitante.

- Ne t'inquiète pas pour ça ! Est-ce que-

- Allez-y, soufflais-je en tendant ma main pour qu'il revienne sur moi.

Il sembla hésiter et posa ses paumes sur mes cotes. Une douleur lourde s'empara de ma cage thoracique, mais je fis mine de ne rien sentir, prétendant que mes hématomes n'étaient que des peinture superficielles sur ma peau. J'avais trop envie de rester dans ses bras.

Encore un peu, un peu plus jusqu'à l'aube.

Il prit sa décision à son tour lorsqu'il appuya ses coudes de part et d'autre de mon visage avant de plonger à nouveau sur moi.

Car tout s'évanouira au lever du jour n'est-ce pas ?

Ma main se posa sur son ventre, les abdominaux contractés, il anticipait l'arrivée de mes doigts sur son intimité.

J'attrapais sa verge du bout des doigts résultant d'un soupir de satisfaction de sa part :

- Ca fait longtemps, t/p. Admettait-il, son souffle impétueux dans mes oreilles et la voix pleins de désir.

- Vous en avez vraiment envie ? Continuais-je en commençant un va-et-vient doux sur la peau de son sexe.

Tais-toi, imbécile.

Il grogna légèrement :

- J'en ai toujours envie avec toi, confessa-t-il en m'embrassant le coup et caressant ma vulve de son index et majeur.