La Princesse des Rues : Redemption [TOME 2] - LEVI X READER -

Chapitre 64 : Engagement

- Combien ?

- Vingt-deux morts, Major et quinze blessés dont trois graves, on les a mis au sous-sol.

- Très bien.

Le Major contemplait la plaine que le bataillon venait de traverser par le sang, les larmes et la sueur, il fit signe à Moblit et ce dernier se retourna vers les troupes encore debout. Les soldats en rang attendaient les ordre alors celui-ci leur cria :

- Soldats ! La nuit va bientôt tomber à ce moment-là, il sera temps pour nous de reconstruire la base-vie. Répartissez-vous dans l'équipe qui vous a été attribuée avant notre départ de Caranes. Deux équipes travailleront ensemble pendant que les deux autres dormiront et nous inverserons au milieu de la nuit.

- Bien, chef.

Les soldats rompirent les rangs et se repartirent par équipe, comme prévu deux d'entre elles partirent s'abriter dans les ruines pour se restaurer et dormir.

La base-vie était construite sur un ancien village qui se trouvait exactement entre Caranes et Shiganshina du moins ce qu'il en restait. Le but de cette mission était de la reconstruire pour permettre aux troupes d'y vivre un minimum d'une semaine. Il fallait donc prévoir des ravitaillements de nourriture, d'eau, d'armes, de gaz et de vêtements. Il fallait également anticiper la destruction de quelques structures par les titans et donc sécuriser les provisions dans des endroit accessibles pour les humains.

Les cadets prirent rapidement le pli, ils se divisaient en plusieurs équipes : ceux qui déchargeaient les charrettes, ceux qui amenaient le matériel au lieu de montage et ceux qui montaient.

Il y avait également des équipes de logistique et de ravitaillement notamment pour l'eau. Le grand avantage d'utiliser des ruines d'un village déjà existant : c'était l'accès aux puits.

Les gradés surveillaient les cadets et s'assuraient de la fluidité du travail.

Le caporal-chef surveillait son escouade car elle devait s'occuper du montage d'un miradors. En contre-bas, il reconnut sans mal la silhouette de t/p. Elle portait un seau et vu la lenteur avec laquelle elle marchait, il était clair qu'il était trop lourd pour elle. Il l'observa pendant quelques secondes avant de lui crier :

- Hey t/p, t'as besoin d'aide ?

La jeune femme releva la tête vers les deux gradés qui surveillait les cadets, elle fit quelques mouvements de lèvres en leur direction et détourna à nouveau les yeux. Laissant le caporal-chef et le capitaine Ostern sans voix :

- Je rêve où elle vient de t'ignorer ? S'écria Ostern, le ton moqueur dans la voix, c'était quoi ça? Elle nous a jeté un sort ?

Le noiraud fronça les sourcils sans cacher son mécontentement. Le capitaine Ostern ria brièvement en voyant le profil de son collègue, cependant il se ravisa en remarquant le changement soudain dans l'expression de son collègue.

Le capitaine suivit le regard du caporal et réalisa que la jeune femme était tombée. Il s'apprêtait à parler, mais avant qu'il ne puisse le faire, Levi disparu de son champ de vision pour voltiger jusqu'à la cadette.

- Tu ne t'es pas fait mal ?

J'entendus sa voix avant de le voir, mais après avoir été soulevée par ses mains têtues, je compris qu'il ne se souciait guère de ma réponse. Il avait passé ses paumes sous mes aisselles et m'avait remise sur mes pieds avant que je n'eus même le temps de réaliser que j'étais mouillée.

- Lâchez-moi ! Demandais-je, sur un ton qui ne laissait aucun doute sur mon humeur.

Il le fit et ramassa le sceau qui s'était vidé à moitié sur le chemin de terre :