Chapitre 15 - Samrata (2/2)

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Le grondement précipité de la porte, ouverte brusquement par un garde, le tira de ses désolations

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Le grondement précipité de la porte, ouverte brusquement par un garde, le tira de ses désolations.

– Votre Altesse ! s'exclama celui-ci, hors d'haleine, en posant un genou à terre.

Ce n'était pas un garde ordinaire, la petite abeille qui culminait au-dessus des deux épées croisées du blason de la brigade d'attaque était bien plus grande sur son blason à lui, à tel point qu'elle dissimulait presque les deux fers qui s'entrechoquaient. De plus, elle portait une couronne.

Taegnor dévisagea le soldat de la garde impériale avec une curiosité non dissimulée.

– Parle, le somma l'Empereur.

– Nous avons retrouvé Feizen et Himing.

– Et alors pourquoi ne sont-ils pas là en personne à se justifier de leur absence ?

Aucun son ne sortit de la bouche du soldat, il se contenta de hocher la tête de gauche à droite, d'un air sinistre.

– Sont-ils morts ? Tous les deux ?

– Himing est dans un état critique. Il est encore en vie, mais il n'a toujours pas retrouvé ses esprits. Nous l'avons tout de suite confié à un guérisseur en arrivant.

– Continue de ripailler si cela te plaît, déclara-t-il à l'attention de Taegnor tout en se levant de son fauteuil. Demain je te ferai part des détails de ta mission puis tu prendras le large.

Il suivit le garde qui s'était aussitôt relevé. Dès qu'ils furent à l'extérieur de la Grande Salle, hors d'atteinte de la curiosité affichée du Loeknohrien et de sa perspicacité, L'Empereur se précipita de poser la question qui le rongeait depuis déjà plusieurs jours :

– Et la fille ?

– Quelle fille ?

– N'avez-vous pas retrouvé une elfe avec eux ?

L'Empereur savait que le garde n'était pas au courant de la mission qu'il avait confiée à Feizen et Himing. Mais il devait s'assurer qu'ils aient pu la mener à bien.

– Je... euh... balbutia le garde, complètement pris au dépourvu.

Il essayait certainement de se refaire la scène dans sa tête, de dépasser le traumatisme de la découverte des deux corps inanimés. Puis, comme s'il venait de faire un lien entre ses souvenirs, une étincelle s'illumina dans son regard.

– Oui, il y avait sûrement une fille. Nous n'avions pas compris quand nous les avons retrouvés, mais Feizen était ...

– Parle ! Qu'avait-il ?

– Votre Altesse, quand nous avons retrouvé son corps, sa chausse était à ses pieds. Nous nous sommes dit que peut-être il était en train de se soulager quand ils se sont fait attaquer, mais maintenant que vous me parlez d'une fille...

LE DERNIER HÉRITIER - T1. La première guerreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant