23. Le ridicule ne tue pas

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Le lendemain, 7h.

Je n'avais pas envie de me réveiller pour la simple et bonne raison que cette journée s'annonçait riche en rebondissements. Finalement, la seule chose qui me motivait c'était de la voir, elle.
Je voulais mettre de côté tous les problèmes et me concentrer sur Ava. Bordel.
Mes yeux s'ouvrirent à cause du soleil brûlant qui tapait contre les murs de ma chambre. Je n'avais pas fermé les volets, alors j'étais réveillé très tôt, dès l'aube. Je tournais légèrement ma tête vers la droite pour regarder l'heure sur mon réveil, à peine 7h. Je n'avais dormi que 6h, moi qui avais besoin d'énormément de sommeil... La journée allait mal s'annoncer.
Je n'avais déjà pas envie de me lever, à part pour aller l'embrasser elle, qui n'était sûrement pas encore debout. Je prenais donc mon portable pour lui envoyer un message.

Tu es réveillé ? Écrivais-je.

Je ne m'attendais pas à une réponse au vu de l'heure qu'il était. Mais, mon téléphone se mit à vibrer quelques minutes plus tard. C'était elle. Un sourire timide se dessinait rapidement sur mon visage. Elle m'avait envoyé une photo d'elle avec sa tête au réveil. Ses cheveux étaient vraiment en bordel, elle avait de tous petits yeux et me faisait une grimace.
À mon tour, je lui envoyais une photo de moi, allongé dans mon lit, le torse nu. Je voulais faire monter la tension d'un cran. Une fois la photo envoyée, j'attendais le petit « vu ».
Elle venait de voir la photo mais ne répondait pas. Peut-être l'avais-je gênée ? Ou peut-être que madame cherchait à faire preuve de créativité.
Je tapotais du pied dans mon lit en mordant mes lèvres, attendant sa réponse qui venait d'arriver 2 minutes plus tard. C'était une photo.

Huh, dis-je sans faire exprès.

Sur l'image, c'était sa jambe avec sa main posée sensuellement comme si elle remontait ses cuisses. En bas de la photo il y avait un petit bout noir. Merde, c'était sa culotte.
Ma main se mettait automatiquement sur ma bouche qui était grande ouverte. Je respirais fort, très fort. Putain, les femmes sont vraiment beaucoup trop douées...
Sans vraiment trop réfléchir, j'envoyais en retour une photo de mon torse avec mon caleçon bien visible. La tension montait encore et encore, je ne savais pas jusqu'où nous allions aller mais ça m'excitait. J'attendais à chaque fois de recevoir sa photo qui était de plus en plus osée et cette fois-ci, c'était sa poitrine, avec son soutien-gorge en dentelle noire qui la sculptait parfaitement bien.
Merde, elle était à peine à une porte de moi et on se parlait en s'échangeant des sexto comme si nous étions loin l'un de l'autre.
J'avouais qu'à ce moment-là, j'avais chaud, très chaud. C'était torride.
L'échange durait pendant 30 minutes facilement, avec de temps en temps des messages coquins du style « tu fais quoi en ce moment même ? ». Toujours en restant dans mon lit, je décidais de l'appeler au téléphone histoire de pimenter un peu plus le jeu. Elle répondit au bout de quelques secondes et ricanait déjà au bout du fil.

Faux profils (Tome I, II & III)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant