3. Connor - Souvenirs passés

211 6 2
                                    

La route semblait longue et interminable

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou télécharger une autre image.

La route semblait longue et interminable. Pourtant, lorsqu'elle était là, je ne voyais plus le temps passer.

Plus je roulais et plus je réalisais le comportement étrange que je venais d'avoir avec le conducteur du camion. Au fond, ça me faisait rire mais putain, qu'est-ce que j'avais envie de me foutre en l'air. L'idée de mettre des petits coups de volant pour finir en tonneau dans le ravin me tourmentait.

Non, stop. Je sortais dans l'unique but de ne plus penser à elle. Merde, c'est trop dur.

J'arrivais devant le parking d'une boîte où la plupart des hommes d'affaires vont. Autrement dit, ce n'était pas n'importe qui qui pouvait y mettre les pieds. Rapidement, je m'extirpais de ma voiture et me dirigeais vers l'entrée où un vigil imposant me regardait.

Désolé, c'est une boîte privée, me dit-il avec ses bras croisés.

Je le regardais, haussais mes sourcils et lui riais au nez. Il me faisait de la peine, son putain de job était de recaler les gens qui semblait être non fortunés.

Je pense être autorisé à entrer, souriais-je vicieusement en m'avançant.

L'homme me stoppa net en plaçant sa main sur mon torse. Je le fusillais du regard. Venait-il vraiment de poser sa main sur ma chemise propre ?

Je ne vous connais pas, insistait-il en me barrant le passage.

J'acquiesçais de la tête, me foutant de sa gueule en échappant un rire mesquin. Puis, mon regard se posa sur lui, en même temps de trifouiller dans ma poche arrière de jean pour y sortir une carte de visite. Oui, même les mafieux ont une carte de visite.

Je plaquais ma carte contre son torse avec beaucoup d'ironie, puis, en faisant le signe avec ma main de m'appeler et un petit clin d'œil, j'entrais dans cette putain de boîte après 5 minutes d'attente.

Entrez, s'exclamait l'homme.

Je n'avais clairement pas attendu son autorisation pour passer le pas de la porte. Les personnes dans son genre qui ne me connaissent pas me font rire. Ça me rappelait ce fameux moment lorsque la vendeuse de Yves Saint Laurent ne savait pas qui j'étais alors que j'étais venu exprès pour A-...

Non. J'ai dit que je ne pensais plus à ça putain. Ce soir est un autre soir.

Merde, il fallait que je boive un coup. J'avançais dans la foule délirante et la plupart des filles me jetaient leur dévolu. La musique pulsait dans l'air saturé de la boîte, les lumières dansantes coloraient chaque coin de la pièce et chaque parties du corps de ceux qui dansaient. L'atmosphère était chargée d'énergie et d'excitation.

Putain, les gens étaient tous en chaleur ici.

Les rires et les conversations se mélangeaient à la musique, créant un bourdonnement constant. J'essayais de me frayer un chemin à travers la foule et je rejoignais le bar. Le barman jonglait avec ses verres et derrière lui, les bouteilles d'alcool étaient alignées. Je pris place sur un des tabourets, observant brièvement les gens autour de moi. Puis, d'un geste assuré, je fis signe au barman.

Faux profils (Tome I, II & III)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant