Chapitre 101 - Zepheer, la cité mercantile

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Pendant ce temps, Gïlraen observait les différentes échoppes qui se trouvaient dans l'allée principale qu'elle avait parcourue avec sa sœur et Vinia, elle n'aperçut quasiment que des armurerie et des bazars. Quelques apothicaires se trouvait ici et là, et des tavernes se trouvaient à chaque coin de rues. Sans compter les auberges. Vinia les guida alors à travers la cité qu'elle connaissait sans problème. Une forge se trouvait vers le centre de la ville, en face du palais du magistrat. D'après Vinia, toutes les armes se fabriquaient dans cette énorme forge, afin de pouvoir rapidement fournir les nombreux soldats en armes et armures. La tour des mages attira l'attention de Gïlraen qui cherchait quelqu'un qui pourrait pratiquer le sortilège dont Fïrandhil parlait plut tôt. Proposant l'idée à ses camarades, elles s'y dirigèrent. Arrivées au pied de la tour, qui ressemblait à une immense racine qui s'élevait vers le ciel, elle aperçurent une énorme porte en chêne brut, magnifiquement décorée, et elles parvinrent à entrer. La porte s'était ouverte toute seule, à leur approche. Ce lieu était empli de magie, chacune le ressentait. Un escalier parcourait la tour jusqu'à son sommet, de nombreuses portes se trouvant à chacun des étages. Un homme en robe de magicien bleue arriva vers elles. Gïlraen exposa alors son idée.

« Il vous faudrait demander à l'archimage Rôden, répondit l'homme.

L'archimage ?

C'est un titre honorifique réservé aux plus grands magiciens, de part leurs découvertes ou leurs actions. Très peu son ceux qui peuvent se vanter d'être archimage, expliqua Vinia.

Exactement. Je pense qu'il saura vous répondre. Soigner des alterös à ce point n'est pas à la portée du premier mage venu.

Et où pouvons-nous trouver cet archimage ?

Malheureusement, il est sortit. Vous devriez repasser plus tard. Mais je pense qu'il saura vous aider. Si il ne le peut pas, alors ce rituel ne fonctionnera avec aucun mage.

Vous semblez lui faire entièrement confiance, souligna Loriel.

Évidemment. C'est lui qui parvint à mettre au point le premier anneau d'invisibilité, chose qui ne fut jamais réalisée alors. Et encore bien d'autres choses.

Je vois...Très bien, nous passerons plus tard. »

Déçue mais plutôt optimiste, Gïlraen ressortit de la tour. Elle avisa alors les échoppes, et aperçut une boutique tenue par ce qui semblait être un magicien. Il avait la même tenue que celui qui leur avait parlé dans la tour. Elles s'approchèrent, chacune étant curieuse envers les objets se trouvant sur l'étal. Elle aperçut alors une dague, étrangement semblable à celle de Lenwë.

« Excusez-moi...Est-ce une dague de lumière ?

C'est cela, mademoiselle. Vous semblez connaître ces objets, s'étonna le mage.

Pas vraiment...J'en ai seulement entendu parler, mais je ne sais pas grand-chose. Quelles sont les propriétés de ces dagues ?

Elles auraient été forgées par Frehlïel elle-même, avec un alliage d'argent et de mythril. Elles sont très solide et fort compatible avec la magie sacrée. Elles auraient été faites autrefois afin de combattre les sources du mal lors de la Grande Guerre, et n'auraient été donnée qu'à certaines personnes, que Frehlïel aurait choisit. Il doit y en avoir une dizaine dans tout Uhl-Arthar. Elles sont normalement capables de combattre les spectres et les esprits noirs, mais celle-ci ne vaut plus rien.

Le dernier elfe noirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant