Chapitre 48 - Le temps s'écoule

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        L'après midi avait déjà débuté lorsque Gïlraen se réveilla. Lenwë s'était allongé à même le sol, et dormait toujours. Gïlraen se demandait si elle avait pas rêvé tout les événements passé, mais en revoyant l'endroit, elle vit que non. Elle soupira, et sursauta en entendant le soupir de Dark qui était juste à coté d'elle, debout contre le mur. Il avait comme d'habitude ses bras croisés sur la poitrine, et tourna la tête de l'autre côté.

« À présent tu es au courant de ce qu'il se passe...pour nous et notre rôle, ce que dois faire Lenwë, et sur la malédiction d'Urgarth.

C'est pour ça que tu m'avais rattrapée en plein vol alors que j'allais le traverser ?

Tu ne connaissais pas le risque. Je n'allais pas te laisser mourir comme ça. Et tu aurais finis pas subir la malédiction.

Apparemment, même Narwël ne sait pas ce que donne cette malédiction.

...sans doute est-ce mieux.

Tu le sais, toi ?

non. Je ne le sais pas. Mais Lenwë m'en aurait voulu à vie si te j'avais laissé mourir comme ça et puis...

Mmmh ?

Je dois te remercier pour m'avoir aidé. Autant contre le lanor que contre Urgarth. Je me suis trompé sur toi. En fait, tu es une bonne combattante. Le lanor m'a relâché grâce à ton attaque, et c'était pareil contre Urgarth quand il me dévorait la gorge...Merci. »

Il retourna dans l'ombre de Lenwë qui se réveilla dans le même temps, Gïlraen restant alors surprise par ces mots. Dark qui la remercie. Elle se surprit à sourire. Elle avait d'ailleurs remarqué que la plaie de sa gorge était soignée, elle aussi. Lenwë se relevait, la tête tournant un peu, et il vit alors Gïlraen qui s'approchait pour l'aider à s'appuyer contre le mur. Il n'avait même plus une égratignure.

« Nous ferions mieux d'y aller. Nous devons faire notre rapport au roi.

Oui...tu as bien raison. Je peux à présent.

Lenwë. Prend ça.

Elle lui tendit le pendentif de Narwël, et il la regarda, étonné.

C'est à toi de le porter. Et non à moi. Tu es le gardien, celui qui doit porter les reliques. Même cette épée d'obsidienne te reviens. Et puis...ce collier est celui de ta mère... »

Elle lui tendit alors Ventès Na'Orelon de l'autre main, et Lenwë prit le pendentif d'une main hésitante. Gïlraen le lui mit de force dans la main, et il l'enfila autours de son cou.

Mais je refuse cette épée.

Pourquoi ça ?

Si je la prend, tu n'auras plus qu'Adoniel, et je devrais te donner celle de Thorn en échange. Elle est trop lourde pour toi, tu ne pourras pas la manier. Et tu t'es entraînée avec cette épée. Tu la connais, tu t'y es habituée. Gardes-la. Elle saura être une puissante alliée. »

Gïlraen n'insista pas. Il avait raison. Ils se relevèrent, et ils repassèrent par la bibliothèque où Lenwë récupéra les livres, et il en prit d'autres au passage. Avec un total de cinq livres lourds, il demanda à Dark de les mener dans l'ombre, ce que ce dernier fit sans problème. Gïlraen ne comprit pas comment cela était possible, et ce dernier leur apprit alors qu'il avait fait de même avec l'épine d'Urgarth pendant qu'ils dormaient ! Lenwë fut au premier abord étonné, mais jugea que c'était une meilleure idée. Il est vrai qu'elle ne peut être transportée, et si elle est détruite, il n'y aura plus de réceptacle lorsque le nouveau sceau sera apposé. Si il y arrive.

Le dernier elfe noirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant