Chapitre 110 - Le corps perdu

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Dark et Bresen se trouvaient en plein milieu d'un endroit où l'atmosphère était vraiment particulière, teinté de mystère, emprunt de mysticisme et de spiritisme. L'endroit où Avelin les avait guidé était particulier aussi dans son allure. Un saule pleureur prédominait au centre, et tout autours, de nombreux saule bien plus petit s'étendaient à l'infini, avec comme seul repère, cet arbre gigantesque. La lumière bleutée qui venaient d'un ciel découvert parsemé de petites étoiles enchantait d'avantage l'endroit, et de nombreuses lumières virevoltaient autours d'eux, dans une danse assez étrange. Une de ces lumière se posa sur le bras de Dark, qui sentit alors une légère chaleur en émaner, mais observait l'arbre majestueux, bouche bée, ce qui fit sourire le général. Avelin vint alors à leur côtés en s'exclamant :

« Voici mon sanctuaire ! Le sanctuaire du saule vous accueille à bras ouvert et ici, personne ne peux vous voir ou vous entendre. Vous êtes dans un endroit complètement isolé du reste du monde. Un minuscule univers avoisinant le vôtre.

Je vois que cet endroit est toujours aussi luxuriant, la complimenta Bresen. Ton arbre et toi êtes en très bonne santé, j'espère que cela perdurera.

Cela perdurera tant que nous aurons des gardiens qui veillerons sur notre monde. Et tant que Frehlïel sera présente. Mais pour l'instant, vous devez faire autre chose, non ?

En effet, sourit Bresen. Dark, donc...Je vais te prêter cette épée, afin que tu puisses déjà te réhabituer au poids d'une arme. Si j'ai ben compris ton problème, tu as perdu toute habitude provenant d'un corps physique ? Je ne comprend pas vraiment le pourquoi du comment, mais je vais agir comme si tu étais un enfant qui apprenait le maniement des armes. Cela te convient-il ?

...Étant un être plutôt âgée, je pense que je mettrais du temps à m'habituer à ce genre de traitement...

C'est vrai, c'est vrai, ria alors le général. Mais déjà, prend cette arme. »

Il tendit alors l'épée d'une main à Dark qui approcha une main tremblant vers celle-ci, et lorsque le général retira sa main, le poids de l'arme entraîna le bras de Dark, qui eut du mal à le relever. Bresen observa alors, quelque peu étonné.

« Cette épée ne pèse qu'un kilo et demi...et déjà ça, tu peines à le soulever...Cela va être plutôt compliqué de te permettre de te battre rapidement avec un corps pareil...

Dark regarda en biais le général, honteux. Il fit cependant un effort afin de relever l'épée, et la retira du fourreau, non sans difficulté. Il y parvint, mais l'épée était encore un peu lourde dans sa main vacillante. La mettre au dessus de sa tête lui était parfaitement impossible. Dark ne parvenait qu'à peine à faire des gestes précis et Bresen réfléchissait à une possibilité. Avelin intervint alors, voyant les difficultés qu'il rencontrait.

« Je peux prendre un bâton de saule, pour qu'il le manie. Il sera plus léger que cette épée d'acier.

Je t'en remercierais, Avelin. »

La petite fée sourit et fit naître au sol un bâton, qui apparut aux pieds de Dark, qui le ramassa. Il avait effectivement plus de facilité à le soulever, et Bresen reprit son épée.

« Pourrais-tu me montrer les mouvements dont tu es capable ? Du moins, si tu t'en souviens. »

Dark hocha de la tête et commença alors à donner des coups, afin d'imiter alors les gestes qu'il faisait autrefois, mais son visage semblait perplexe, voire incertain. De plus, Bresen trouvait les mouvement étranges. Comme incomplet. Dark s'arrêta, restant immobile, et en pleine réflexion.

Le dernier elfe noirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant