Chapitre 47

858 54 9
                                    


Nous pénétrons la maison après avoir mis nos oreillettes, tout semble calme et paisible.
Peut être qu'on a beaucoup prévu pour rien !

Merde j'ai parlé trop vite.

Un craquement sur le parquet s'entend.

Moi : ta entendu ?
Aïden : quoi ?
(NDA : Les dialogue en italiques sont les paroles dites à travers les oreillettes).
Andrew : alors ? Ya quoi ?
Moi : je crois qu'on est pas seuls...
Andrew : on avait pourtant fait surveiller la maison.
Moi : ils ont mal surv...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'un poid s'abat sur moi.
Je finis au sol sur le ventre, un homme sur mon dos. J'arrive à me tourner et atterri sur l'homme. Je lui donne un coup de coude à la tête, il est désorienté. Je vois Aïden en train de se battre lui aussi.
Je me relève et me positionne face à l'homme qui se lève aussi. Je tente de lui envoyer mon pied au niveau de ses côtes mais il le stoppe.
Je saute et passe mon autre jambe autour de lui puis lui donne un coup de tête. Je saisi le couteau mais n'est pas le temps de faire quoi que ce soit que l'homme tombe à terre.

Je tourne la tête et vois Aïden, l'arme pointée sur l'homme, enfin là où il était.

Moi : merci
Aïden : de rien. Aller viens.
On parcours le rez de chaussée puis montons à l'étage.
Moi : on se sépare. Prend la droite, moi j'prend la gauche.
On longe le long couloir, passant devant les portes. Il n'y a jamais rien, juste des chambres.
Aïden : Alison, vient voir.
Je m'approche, il est devant une porte.
Moi : quoi ?
Lui : elle est fermée. À clé.
Moi : je crois qu'on a trouvé ...
Lui : pousse toi
Je me décale, il met le silencieux sur son arme et tire sur la serrure. Je m'avance et donne un coup de pied dans la porte.
On entre dans la pièce.
Moi : ils ont vraiment pas de goût pour la déco!
Lui : c'est tout ce que t'a remarqué ?!
On ris puis avançons vers le bureau au milieu de la pièce.
Moi : bon bon bon...
Je fouille le bureau, les tiroirs, tout.
Moi : y'a rien !
Andrew : rien de rien ?
Moi : que dalle !
On s'apprêtait à sortir lorsque je remarque quelque chose.
Moi : regarde.
Je lui pointe du doigt le mur.
Lui : ya le mur
Moi : ya une poignée sur le mur.
Il se penche pour regarder puis ouvre la porte qui était camouflée par le papier peint.
Lui : viens voir
Il y a des piles de papier.
Moi : viens on fouille un peu.
Je parcours les documents rapidement et trouve enfin ce qui m'intéresse.
Moi : j'ai trouvé ! Acheteur - vendeur !
Andrew : génial maintenant on se barre.
Aïden : on a pas pensé au sous sol.
Moi : Andrew on fait un tour au sous sol et on arrive.

On descend les escalier, il y a une seule porte.
Nous entrons. Moi derrière mon petit ami.

Aïden : Papa ?!

















Je passe à côté de lui.

En face de nous se trouve un homme ligoté en très, très mauvais état.

Il relève la tête vers nous paniqué mais ne peut dire un mot car il est bâillonné.
Je m'avance et lui retire le tissus qui l'empêche de parler.

Lui : vite ! Foutez le camp ! Ils ont mis un bombe !
Quoi ?
Je passe derrière lui et vois l'engin.
Moi : Andrew ?
Lui : oui ?
Moi : démarre va plus loin. La baraque va exploser.
Lui : bouger votre cul ! On part pas sans vous !
Moi : faut qu'on fasse vite Aïden il nous reste deux minutes !!
Aïden : détache le ! On l'emmène.
Je coupe les liens et aide Aïden à monter son père. On arrive en haut des escaliers. Il nous reste peu de temps.
Moi : Aïden ! 30 secondes.

Nous courons comme nous le pouvons et sortons de la maison à temps, mais nous sommes projetés par l'explosion.

[Éclipse]

Je me réveille mais referme tout de suite mes yeux. Je déteste les murs blancs, ça tue les yeux.

Je les réouvre et vois mon père.

Lui : Beverly comment tu te sens ?!
Moi : ça va ... J'ai dormi longtemps ?
Lui : non, quelques heures seulement.
Moi : et Aïden ?
Papa : il n'est pas encore réveiller... Il a été plus touché.
Moi : mais il va bien hein papa?!
Papa : ses constantes sont stables.
Moi : on peut le voir ?!
Je veut me lever mais mon père me recouche.
Lui : tu va attendre que les médecins te passent les test. C'est un ami qui s'occupe de l'hôpital qui s'occupe de toi.
Moi : d'accord... Et son père ?
Lui : Andrew est vraiment en mauvais état ... Plusieurs côtes cassées, des hématomes, des plaies par balles qui auraient du être prises en charges il y a longtemps, j'ai mis tout les médecins du gang pour s'occuper de lui. Ils l'ont plongé dans un coma artificiel le temps que son corps récupère et à mon avis il n'a pas beaucoup dormi cette dernière année... Tu connais le numéro de la mère d'Aïden ?
Moi : non, ni lui même d'ailleurs. Elle voyage à l'étranger, pas d'adresse, pas de numéro. Elle était ici ya quelques jours mais elle est partie. Et, je pense qu'on devrait attendre que Aïden se réveille avant d'essayer de la contacter.
Lui : d'accord... Bon je te laisse ma puce.

Il dépose un bisou sur mon front puis sors de la pièce.
Je jette un coup d'œil à la chambre, Hélène à du me rapporter des vêtements car il y en a posé sur la chaise.

J'enfile le jogging et le sweet posés sur cette dernière et sors de la chambre. Je me dirige vers l'accueil ou une dame de la cinquantaine est postée derrière un ordinateur.

Moi : excusez moi
Elle lève son regard vers moi
Elle : je peut vous aider ?
Moi : j'aimerais la chambre d'Aïden Black s'il vous plaît.
Elle pianote sur son clavier.
Elle : vous êtes de la famille ?
Moi : je suis sa soeur.
Elle : chambre 232.
Moi : merci.

Je vais à l'ascenseur et monte au deuxième étage. Je trouve rapidement sa chambre et entre.

Il est endormi. Je me glisse doucement à côté de lui et pose ma tête sur son torse puis m'endors.

_____________________________________

Salut tout le petit monde !!!

Je suis crevée !! Mais j'avais quand même envie de vous poster ce chapitre !

Il vous plaît ?

La mission ?
Le père d'Aïden en vie ?

Je vous l'ai dit dans la note précédente, je travaille sur une partie qui se déroulera dans très longtemps au niveau de l'histoire, et je pense que certaines/ certains d'entre vous vont être choqués par la tournure des évènements... Je n'en dit pas plus !

Dites moi votre avis !

Bisous 💚💛

Changement D'AttitudeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant