Chapitre 81

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La voiture s'immobilise enfin, il sort de la voiture et je fais de même puis attends qu'il vienne jusqu'à moi. Je sens la chaleur, pas étouffante, de l'endroit où nous sommes.

Moi : Bon on est où ?!

Lui : Tu vas le savoir bien vite. Suis moi. Il prends ma main et me guide. Attention les marches.

Je monte les quelques marches puis je l'entends sortir des clés de sa poche puis ouvrir une porte.
Il me pousse vers ce que je pense être l'intérieur de la maison.

Lui : Alors... Ferme les yeux. Il défait le nœud du bandeau que je porte depuis de longues heures puis le laisse tomber à terre. Vas-y ouvre.

Mes paupières se soulèvent doucement et je reste émerveillée. Je ne suis que dans une entrée, mais c'est absolument magnifique. Les murs sont blancs cassés, et à ma gauche se trouve une cascade murale en pierre. Le son de l'eau dévalant cette dernière donne une sensation de calme et de sérénité. 

Je m'avance et arrive dans un immense séjour. Illuminé, les murs sont dans des tons de gris et de blanc, un grand canapé d'angle en cuir blanc se trouve sur ma droite. Puis mon regard se pose sur la grande baie vitrée, la vue me coupe le souffle. Une terrasse en bois foncé avec une table et quelques chaise et ensuite, la plage de sable blanc et la mer à perte de vue.

Je me retourne vers mon mari qui m'a suivit, et lui saute dans les bras, mes jambes autour de sa taille et mes bras autour de son cou.

Moi : C'est juste magnifique ! Merci merci merci ! 

Je l'embrasse et il renchérit. 

Lui : On est à Dubaï, c'est ici que j'avais réservé pour notre voyage de noces. Et je n'ai pas annulé la location de la villa après le mariage. Il n'y a personne sur presque un kilomètre, mais la ville n'est pas trop trop loin. Et à cette période de l'année la chaleur n'est pas encore terrible, juste agréable. 

Moi : C'est merveilleux ! 

Mes pieds retouchent le sol mais mes bras restent là où ils sont, je plonge ma tête dans son cou. Puis je me dirige vers les valises qu'il à préparé et en sors nos maillots, nous allons les mettre puis j'attrape ma serviette et ouvre la grande vitre du salon. 

Je laisse tomber ma serviette sur le sable chaud et me dirige vers l'eau. Elle n'est pas froide, mais pas chaude non plus, quant à sa couleur, elle est d'un turquoise paradisiaque. J'avance et attache mes cheveux en un chignon par la même occasion. Une fois l'eau à mes genoux, je n'hésite pas, prends une grande inspiration et plonge. Je nage jusqu'à plus d'air et ressort la tête de l'eau, puis plonge à nouveau. Quand je suis de nouveau à l'air, l'eau m'arrive au cou. 

Je me tourne vers la plage où se trouve Aïden. 

Moi : Pourquoi tu me fixes ?!  

Lui : On dirait une sirène. 

Moi : Merci ! Aller viens ! 

Il me rejoins et passe ses bras autour de ma taille puis met sa tête dans mon cou. 

Lui : Ça te plaît ? 

Moi : Évidemment ! On reste combien de temps ? 

Lui : Le temps que tu voudra mon cœur. 

Moi : Tu serai vraiment l'homme idéal alors ?! 

Lui : Je te le répètes depuis le début ! 

Moi : Du moins, l'homme idéal pour moi. 

Son regard croise le miens et ses lèvres se posent sur les miennes. Un baiser tendre et amoureux. Nous nageons jusqu'à loin de la rive, lorsque nous sortons il est 20 heure. Ma serviette autour du corps je suis mon mari à l'intérieur de la villa. 

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