Chapitre 80

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PDV ALISON : 

Je termine d'accrocher à nouveau mes cheveux correctement. De la salle de bain, je peux entendre le son de la télé résonner. Je sors et éteint puis pars à la recherche de mes bottes, que je mets puis je saisi ma veste en cuir. 

Moi : Je vais voir Théo, je prends ta voiture ! A tout à l'heure ! 

Je sors de l'appartement et rejoins le parking extérieur à la recherche de la voiture de mon mari, puis prends la direction de l'hôpital. En arrivant, j'échange quelques mots avec le médecin sur l'état de mon grand-frère. Il a plusieurs hématomes, une côte cassée ainsi que plusieurs plaies ouvertes. Dis comme ça, j'ai l'impression que mon ex petit-ami l'a épargné... 

J'entre dans la chambre et trouve mon frère sur son téléphone. 

Moi : Hey hey hey ! 

Lui : Ali ! 

Mon grand-frère à recommencer à me donner se surnom il y a quelques temps, suivit de toute la famille. Je m'avance et le prends dans mes bras. 

Moi : Ça va ?! Comment tu te sens ? 

Lui : Très bien, même si j'aurai aimé me trouver chez moi, ou chez les parents.

Moi : C'est le temps que ton état s'améliore un peu, tu sera très vite chez papa et maman. Car il est clair qu'elle ne te laissera pas tout seul chez toi ! 

Lui : Je sais, je m'en doute ! Bon, je crois que tu as des choses à me raconter petite sœur. 

Moi : Ouais... 

Je m'assois à ses cotés, il passe son bras autour de mes épaules et je me lance dans un speech sur ce qu'il ne connaît pas. Cela doit bien durer dix minutes. 

Moi : Maintenant, ce que je vais te dire va te déplaire mais je vais tout de même le faire. 

Lui : Je t'écoutes. 

Moi : Depuis qu'on est petits, c'est toi et moi. On était tous les deux, des fois avec papa et des fois sans. T'a toujours été là, que ce soit pour me protéger, me réconforter, m'engueuler aussi... Et t'a cassé la gueule de tous mes copains. Tu as toujours fait de moi ta priorité, parce que je suis ta sœur, mais au jour d'aujourd'hui il faut que tu t'occupes de toi. Il faut que tu pense à toi. Là moi je suis mariée, avec quelqu'un que j'aime et qui m'aime en retour, on a notre chez nous, enfin bref. Je veux que tu sortes, que tu te trouves une copine, puis une femme et je veux des neveux et des nièces bordel de crotte ! 

Je me tourne vers lui pour le regarder. Il dépose un bisou sur ma tempe. 

Lui : Si tu savais à quel point je tiens à toi et je t'aime sœurette. 

Moi : Moi aussi je t'aime grand-frère. 

On discute encore pendant un long moment puis vers 19 heure, lorsque les visites se terminent, je repars chez moi où je retrouve Aïden, toujours sur le canapé. Je m'assieds à côté de lui et me blottie dans ses bras. 

Lui : Ça a été ?

Moi : Oui, il devrait sortir dans pas longtemps je pense. J'ai discutée avec le médecin, il n'a qu"une côte cassée et des hématomes et des plaies. C'es pas trop trop grave.

Lui : On dirait que Zaïl l'a épargné dis donc. 

Moi : C'était exactement ce que je me suis dis. 

Je relève la tête vers lui tandis qu'il dépose délicatement ses lèvres sur les miennes. 

Lui : Lève toi ! 

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