Chapitre 57

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Dimanche 05 / 03 :

Devinez qui on a la chance de recevoir aujourd'hui ?!

Les grands parents ! Youhouhou on est trop content ! (Notez l'ironie...).

Fin bref.
Il est 7 h il arrivent à 10 h. Oui car on pouvait pas manger à la maison... Fallait choisir un resto à deux heures d'ici !

Je descend et trouve Antoine sur le canapé.
Je saute et m'allonge sur lui.

Lui : chouette le bonjour !

Moi : je sais !

Lui : tu veux pas qu'on parte avec Théo ? Je veux pas supporter ce repas.

Moi : moi non plus mais si on pars on va se faire démonter et tu le sais !

Lui : je sais mais bon...

Moi : et si on rendais ça amusant ?

Lui : comment ça ?

Moi : je crois qu'il est temps que l'on montre nos tatouages.

Il me regarda puis on se souria. Mais d'un sourire assez inquiétant vous voyez ?

Je me lève et prend mon petit déjeuner.
Je remonte, me douche et cherche ce que je vais mettre. Je trouve une robe m'arrivant au dessus du genou, au manches trois quart et avec des motifs fleuris.

Les manches sont parfaites, on aperçoit ​un petit morceau du tatouage.

J'enfile des talons hauts bleu marine en raccord avec une sorte de fleur de ma robe.
Je me maquille, pas de trop mais ça se voit quand même, et lisse mes cheveux.

Je regarde l'heure, 09 h 55. Il ne vont pas tarder.
Lorsque j'entends la sonnette je sors de ma chambre, après avoir enfilée mon blazer.

Au même moment, mon frère jumeau sort lui aussi de sa chambre.
Il me sourit, me tend son bras, je passe ma main et nous descendons les escaliers.

Tout le monde est dans l'entrée.
On dit bonjour aux vieux puis sortons.

Vu que j'ai décidé d'être chiante, je pique les clés de mon grand frère et pars dans sa voiture avec lui et Antoine.

On suit la voiture de mes parents et celle de mes grands parents.

Après deux longues heures de route, nous arrivons devant un restaurant.

Un restaurant de bourge.

Pas que je n'aime pas la fortune de mes parents, mais j'aime pas trop le montrer à tout bout de chant.
Un chinois ça aurait suffit.

Dans ce genre de resto, ta un petit truc, que dis-je, un minuscule truc dans ton assiette pour 100 €...

Enfin bref.

On entre dans le restaurant et mon père se rend à l'accueil.
Une femme nous dirige vers notre table et je m'assois entre Théo et Ant'.

Rapidement on reçoit les menus et bien sûr je décide de prendre le truc le plus banal.
Quand on va dans ce genre de restaurant, grand-mère veut '' goûter à de nouvelles saveurs '', c'est fou si à son âge elle ne les connais pas toutes.
Je choisis donc quelque chose de normal tout comme mes frères.

L'ambiance est, comme toujours, lourde et étouffante.
Nous recevons nos plats et je donne un coup de pied à mon jumeau pour lui faire comprendre que c'est le moment.

Nous retirons nos vestes, lui a mis une chemise remontée aux trois quart.
Le sien est plus visible que le mien.

On continu à manger, mais pas très longtemps car rien ne lui échappe.

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