Survive to the death

Chapitre 64: Blessure amer 2/2

The Walking Dead Survive to the Death: Blessure amer la suite...

Elle me prit le foulard des mains en évitant soigneusement mon regard. Elle était dans cette état parce que j'avais grave merdé, mais il fallait qu'elle sache pourquoi j'avais fait ça. Plus question de jouer au jeux du chat et de la souris. Plus question de se défiler, elle m'écouterait et je ferai tout pour la récupérer. Mon cœur rata un battement quand sa voix enrouée par les pleures brisa le silence.

- Pourquoi t'as fait ça?

Je baissai les yeux en me rongeant les ongles, ne voulant pas affronter son regard. Un silence gênant s'installa. Je sentais toute cette putain de résolution partir en fumée. Non, je pouvais pas lâcher maintenant, c'est maintenant qu'étais ma chance pour la récupérer.

- J'sais que j'ai merdé et que j'ai fais une connerie, mais c'est de ta faute! Toi aussi ta merdé ce jour-là! crachai-je.

- Putain t'es pas sérieux?! J'y crois pas, ça va être de ma faute maintenant! C'est pas moi qui t'ai dit de te taillader les veines! s'emporta-t-elle.

- Tu comprends que dalle! Pourtant t'es celle qui me connaît le mieux dans cette putain de prison! T'aurai du comprendre que c'était de ta faute! aboyai-je.

Je la vis se raidir et froncer les sourcils. Je pouvais plus m'arrêter de gueuler. Maintenant que j'avais commencé, c'était comme si j'avais enlevé un poids en moins. Je me rongeais les ongles, en tournant en rond dans le mirador comme un lion en cage. C'était le moment où jamais pour lui faire réaliser qu'elle avait merdé elle aussi.

- T'en avais rien à foutre de ma gueule quand tu t'es barré avec Carl! T'as clairement dit que tu fuirais pas le danger! T'as pensé à moi ou à nos gosses?! NON! t'as pas pensés trente seconde à comment j'me sentirais d'être sans toi ou nos gosses si je t'avais perdu dans ces couloirs à la con! T'arrive pas à piger que t'es pas toute seule! J'suis là merde! J'ai un cœur pas une pierre! Alors tu peux pas me traiter comme une merde!

On se jeta des regards noirs. Je sentais mes nerfs craquer. Finalement c'était peut-être pas une si bonne idée que ça de me retrouver seul avec elle au mirador, mais une fois que j'avais commencer à parler, j'pouvais plus m'arrêter.

- Putain! mais tu piges pas que je croyais que tu m'avais abandonner pour de bon cette fois-ci! T'avais pas le droit de me laisser derrière comme un con! J'me suis sentis crever à petit feu! J'étais vide à l'intérieur! Même quand je picolais j'arrivais pas à t'oublier. J'arrivais pas à gérer tout le bordel que t'avais foutus dans ma vie! J'pouvais plus pioncer, ni respirer sans toi. Ca m'a bouffer de t'avoir largué! Puis t'avais crevé sans que tu saches que je t'aimais! J'pouvais plus supporter ton absence! Tout me rappelais toi! J'étais comme un camé qui avait pas eut sa dose!

Ma respiration était forte, saccadé. Mes mains tremblaient. Je la vis reculer vers le matelas, les yeux écarquillés par le choc, mais je continuai à hurler avec de grands gestes, lui faisant bien comprendre ses torts.

- J'me suis renfermé sur moi même! J'supportais plus d'être dans cette putain de prison! Je m'en voulais de pas avoir été là pour te protéger quand l'autre con avait ouvert la grille! Je te hais d'avoir cette putain d'influence sur moi! Tu m'as détruit! Cette putain de vie n'avais aucun sens sans toi, alors j'ai voulu crever! Mais j'te veux! Tu m'as touché là ou personne ne l'avait fait. J'suis fou de toi et ça me fou la trouille, car j'me sens vulnérable avec toi et j'veux pas de ça, car j'me reconnais plus! Avec mes conneries, je vais te perdre quand tu mettras ces mômes au monde et cette fois-ci tu vas me lâcher et me laisser seul pour de bon! criai-je.