Si vous cherchez une histoire avec une pauvre demoiselle en détresse qu'un abrutit viendrait sauver ou la princesse en haut de sa tour d'ivoire, attendant qu'on la délivre, alors vous vous êtes trompé d'histoire. Je suis tout l'inverse de ces gourdasses de femmes. Je n'attends personne pour me sauver le cul. Surtout depuis que le monde est devenu encore plus barge.
Bon, il l'était déjà avant, mais il n'y avait pas c'est mangeurs de chaires. Maintenant, en plus d'affronter des humains cupides et aussi stupide qu'un poisson rouge qui tourne dans son bocal, il y avait les rôdeurs.
Pour comprendre qui je suis, cette femme de vingt cinq ans, sans cœur et sans pitié, il faut que vous sachiez comment je suis arrivé dans ce groupe et pour ça, je vais vous raconter mon histoire.
Avant que le monde ne tourne plus rond du tout, je n'étais pas une femme de cœur. Je n'avais jamais été une femme très fréquentables, en fait. Je n'ai jamais hésité une seule seconde à me servir des mes charmes pour avoir tout ce que je veux... Attention, je vendais pas mon corps, je suis pas de ce genre-là.
Quand toute cette merde à commencer, les gens ont paniqués comme des poules qu'on aurait décapités et c'est pas les seuls. L'armée à bombardée les grandes villes. Soit disant pour contenir l'épidémie et qu'il ne visait pas les vivants, mon cul oui!
J'avais alors mis des vivres dans ma bagnole et direction les petites routes et les petites villes sans jamais m'arrêter. Inutile de risquer mon cul dans les grosses villes. Je roulais, je bouffais et je tuais. Quand j'arrivais à dormir, c'était l'extase. Voilà mon quotidien... Et il n'y avait pas de grande différence par rapport à avant.
Ça faisait pratiquement un an que je vivais dans cette merde, en évitant soigneusement les grandes routes et les vivants. On sait tous ce que peuvent faire les hommes quand ils sont désespérés. Je m'étais arrêtés dans une petite ville de Géorgie... Le nom, on s'en fou royalement. Tout ce qui importe, c'est que je fouille les baraques des richards et que je remplisse mon sac de bouffe.
J'arrêtais ma bagnole d'un bleu ciel délavé depuis longtemps. Ma titine avait connu des jours meilleurs. J'attachais mes longs cheveux blond en une queue de cheval, je coinçais mon flingue dans mon short en jeans et je le remis mon débardeur gris. Je pris mon couteau se chasse et je le glissais dans l'une de mes bottes en cuirs noires.
Je promenais mes yeux verts sur cette maison à la façade verte. De l'extérieur, la baraque avait l'air déserte à première vu, mais on n'était jamais trop prudent. J'embarquais mon fusil à pompe chargée de mes deux dernières balles qui me restaient.
Je pénétrais dans la baraque au mur blanc et au cadre grotesque accroché sur le mur. Voila des personnes qui avaient de mauvais goût. Une fois dans l'entrée, il y avait à ma gauche une chambre... vieillotte et mal éclairé. Des fringues à moitiés sur un lit, au contour en bois foncé et une autre partie des fringues, étaient par terre.
Je revins dans le couloir et je remarquais les placards ouverts. Une chambre se trouvait au fond du couloir. Une chambre de gosse, d'après la déco et dans le même état que la première chambre. Tout dans le salon et la salle à manger fut niquel, mise à part les couvertures et des draps furent accrochés aux fenêtres. Je pénétrais dans la cuisine, les placards ouverts. Chanceusement pour moi, il restait des boites de conserves et des paquets de gâteaux secs, posés sur le plan de travail.
Soudain, j'entendis le parquets en bois craqués. La cuisine possédant deux entrées, je passais par l'autre porte, afin de surprendre la personne ou la chose qui vint de rentrer. Je marchais à pas de loup, dans le couloir, quand j'aperçus, un homme noir, vêtu d'une chemise orange à carreaux violet. Il tint un fusil et il pénétra le plus doucement possible dans le salon. Je me glissai dans son dos et je posai le canon de mon fusil derrière sa tête. L'homme se tourna vers moi et me jeta un regard noir.
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Survive to the death
FanficLe monde n'a plus de sens à cause d'un putain de virus... Les morts se relèvent et bouffent les vivants... Les vivants déjà pourris avant toutes cette merde, sont devenu encore pire que les rôdeurs... C'est la loi du plus fort. Et moi, dans tout ce...