III - Chapitre 52

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POUYA

Note du bêta : Salut et bonne rentrée !!!! (Niaaaahahahaha que j'aime ne plus être scolarisé) Nous aussi nous sommes de retour avec quelques chapitres juteux, joyeux, plein de bonnes nouvelles (sérieusement j'espère que vous y croyez plus et que vous êtes préparés à affronter l'humeur de chien de Patmol). Gros bisous, content que vous soyez encore la, ne tuez pas votre réveil et encouragez Cazoue avec moi à écrire pour qu'on est pleins de chapitres. Bonne lecture !


Note de moi : oyez oyez braves gens ! Merci pour tous vos messages pendant les vacances, j'ai pas du tout répondu à tout le monde alors désolée héhé Mais vraiment mille mercis, vous êtes des lecteurs en or !

Je reprends ajd les publications régulières, toutes les deux semaines comme au printemps dernier. Au plaisir de vous lire ! (PS : ce chapitre n'a aucune cohérence, toutes mes excuses)

Chapitre 52

Sirius sortit une cigarette de son paquet et grogna en apercevant le fond de la boîte. Il allait bientôt être à court. Sa consommation de tabac avait considérablement augmenté au cours du mois écoulé. Il alluma le fin rouleau à l'aide d'un briquet, pour le simple plaisir de se croire Moldu un court instant.

Un Moldu ne pouvait pas être un Black.

Il se laissa tomber dans l'herbe rase, peu soucieux du froid. Le soleil d'hiver brillait, rendant un peu plus supportable l'air glacial. Un peu plus loin, au-delà des arbustes derrière lesquels il était tapi, la mer se fracassait contre les falaises de Cornouailles. Un moment, il se rappela du plongeon de James. Ce souvenir fut bien vite remplacé par celui d'un éclair vert – de deux éclairs verts.

Un jour, Sirius avait passé la nuit dans la Réserve avec James. Ils avaient parcouru tout un tas d'ouvrages interdits. L'un d'eux avait marqué le jeune homme ; il évoquait les Sortilèges Impardonnables. Une phrase, notamment, ne cessait de le hanter : prendre la vie d'un homme, c'était déchirer son âme. Fallait-il donner un morceau de sa vie pour payer le prix de celle qu'on venait de prendre ?

Il exhala un nuage de fumée, qui se confondit avec la buée dans les rayons du soleil. Quoi qu'il en soit, il avait assassiné cet homme. Comme sa cousine Bellatrix, ou encore Lucius Malefoy. Tant de gens qui lui étaient liés par le sang.

- Putain de consanguinité, marmonna-t-il.

Dommage que « Toujours Pur » soit une devise si réelle.

Un bruissement tira Sirius de ses sombres pensées. En un rien de temps, il se trouva debout, sa baguette en main et sa cigarette fumant à ses pieds. Au lieu d'un homme, c'est un grand cerf qui émergea du bosquet. L'homme et le cervidé se fixèrent quelques secondes. Le cerf pencha la tête sur le côté, son impressionnante ramure suivant le mouvement. Ses yeux bruns étaient par trop reconnaissables. Avant que Sirius ait pu prononcer un mot, il fit demi-tour et partit au galop. Le jeune homme se lança à sa poursuite et, au beau milieu d'une foulée, se changea en grand chien noir. Il rattrapa sans peine le cerf et ils coururent côte à côté dans la bruyère. Sirius ignorait depuis combien de temps ils n'avaient pas fait ça. Il y avait une éternité qu'ils n'avaient pas accompagné Remus pour la pleine lune. C'était trop compliqué à gérer, avec les missions. Tellement compliqué qu'il en avait presque oublié qu'il était un Maraudeur.

Au bout d'un moment, le cerf s'engagea dans un petit bois. Pris de court, Patmol fit quelques pas de trop en avant. Il fit demi-tour, sauta par-dessus un tronc d'arbre couché et freina des quatre fers. James était assis sur une souche, occupé à nettoyer ses lunettes. Sirius reprit aussitôt sa forme normale et se passa la main dans les cheveux pour les aplatir – geste que James n'avait évidemment pas pris la peine de faire.

Lily et JamesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant