Bonus 3 : Requiem

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Note du bêta : YOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOH C'EST NICO ET CAZOUE ET MOI ON EST DE RETOUUUUURSAujourd'hui on se retrouve pour un bonus sobrement appelé Requiem qui va égayer votre journée grâce à la joie, la gaieté, l'émerveillement que provoquent des obsèques. Niark.En tout cas c'est magnifique, c'est du Cazoue c'est du Lily et James et moi jai trop kiffé. Surtout harcelez bien Cazolie avec tout votre amour inconditionnel pour qu'elle nous écrive d'autres chapitres bonus ! EEEEEEEENJOYYYYY !

Note de moi : Bonjour tout le monde, j'espère que vous vous portez bien ! Bonne année à ceux qui n'auraient pas vu mon message de début janvier (oui, on est en janvier 2021, si vous lisez ça en 2053, BIENVENUE) Désolée pour cet OS pas méga marrant mais... C'était la suite logique de la fanfic, et quelque chose que je voulais écrire dans la fanfic au départ, avant de décider de conclure par manque de temps. Enfin bref, j'espère que ça vous plaira quand même ! Dites-moi tout :)

Ah et big up à Annabethfan, qu'on ne présente plus : le titre de la Revue des Deux mondes vient tout droit de sa fanfic sur Ilvermorny. Merci aussi pour le brainstorming sur le nom des Guérimages !  J'ai voulu m'incruster dans l'univers partagé haha

Requiem

Margaret referma la porte de la chambre de son patient avec un soupir. Elle était épuisée. Son stage à Sainte-Mangouste à sa sortie de Poudlard n'avait pas été de tout repos, mais c'était à présent bien pire. Elle devait travailler deux fois plus que les autres pour prouver sa valeur et passait ses nuits à apprendre le nom qu'on donnait aux plantes ici, aux Etats-Unis.

La jeune femme avait pu partir pour l'Amérique après quelques semaines passées en France. Grâce à l'entremise de Dumbledore, elle avait trouvé un poste d'assistante-guérimage dans l'hôpital sorcier du Missouri. En fait d'hôpital, c'était plutôt une clinique. Le Missouri n'accueillait que peu de Sorciers aussi le nombre de services était-il très réduit. Les Guérimages, l'équivalent américain des Médicomages, n'étaient qu'une dizaine. Ils se reposaient beaucoup sur les assistants, qui effectuaient toutes les basses besognes tandis que les Guérimages se chargeaient des tâches plus délicates. Margaret avait été accueillie en tant que stagiaire, étant donné qu'elle n'avait suivi qu'une formation accélérée de Médicomage à Sainte-Mangouste. En réalité, elle soupçonnait qu'on l'avait reléguée à ce poste car les Guérimages ne faisaient pas confiance à leurs confrères britanniques. On lui avait clairement fait comprendre qu'il n'était pas acquis qu'elle obtienne un poste durable à l'issue de son stage. Margaret travaillait donc d'arrache-pied pour montrer de quoi elle était capable.

Elle entra dans la salle de garde, heureusement vide, pour prendre un café. Ses collègues, alors même qu'elle était là depuis près de sept mois, se montraient toujours méfiants envers cette jeune Anglaise arrivée de nulle part. Les réfugiés britanniques qui fuyaient Voldemort étaient généralement mal vus aux Etats-Unis, où les habitants craignaient que leur arrivée n'amène la guerre chez eux. Les cicatrices qu'arboraient Margaret n'arrangeaient pas son cas. Ses collègues savaient bien que les seules cicatrices qu'on ne pouvait effacer étaient dues à la magie noire. Margaret songeait souvent que son passage par l'Ordre l'avait endurcie, sans quoi elle n'aurait jamais été capable de quitter tout ce qu'elle connaissait pour faire sa vie dans un milieu hostile. C'était les seuls moments où elle s'autorisait à penser à l'Ordre du Phénix. Pour échapper à la culpabilité d'avoir abandonné tout le monde, elle avait choisi d'oublier l'Angleterre. C'était d'autant plus facile que le Bureau des Aurors avait annoncé à sa famille qu'elle avait été tuée lors d'une mission. C'était, d'après Maugrey, le seul moyen d'assurer pleinement sa sécurité.

Les murs de la salle où elle se trouvait à présent étaient peints d'un jaune réconfortant qui rappelait à Margaret les couleurs de Poufsouffle. Bien que petite, elle était meublée de gros fauteuils confortables. Une table basse brinquebalante ainsi qu'un poêle sur lequel se trouvait toujours une cafetière complétaient l'ensemble. Margaret se servit une tasse de café tout en surveillant nerveusement l'heure sur la pendule accrochée au mur. Elle n'avait droit qu'à vingt minutes de pause. Afin de cesser de penser aux tâches qui l'attendaient, elle se pencha et attrapa sur la table le dernier numéro de la Revue du Nouveau Monde, le journal sorcier des Etats-Unis. Son cœur rata un battement lorsqu'elle lut le gros titre : « La légende de Harry Potter : qui est l'enfant qui a sauvé la Grande-Bretagne ? ». L'horreur des mois de guerre s'imposa soudain à elle alors qu'elle fixait la une du journal, incrédule.

Lily et JamesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant