III - Chapitre 53

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Note du beta :Coucou, pas d'infos spéciales sur le chapitre vous verrez bien bandede fifous. En tout cas j'espère que vous allez bien, je vousembrasse, je vous remercie à notre nom à tout les deux d'êtretoujours la après tout ce temps et vous rassure, le rythmed'écriture est bon et le chapitre tout les deux semaines devraisdurer. Enjoy !

Note de moi : Yoooo ! Désolée j'ai des pbs de wifi parce que je ne suis pas chez moi donc les mots risquent fort d'être collés. Mes excuses ! Et merci pour tous vos commentaires ! (looklikeagryffondor, il faut absolument que je t'envoie un message si t'es toujours ok pour décoller les mots T.T) La bise chez vous !


Chapitre 53


Fabian se glissadans la rue, un délicieux frisson d'excitation lui secouantl'échine. Tout le monde prenait les frères Prewett pour des brutesépaisses qui n'aimaient rien tant que la bataille, mais ce queFabian préférait, c'était ce genre de mission. Rapidité,discrétion...Savoir-faire.

Il lança unsortilège de Désillusion avant de faire un pas dans le ruelle, loindes lueurs blafardes des lampadaires. Il s'immobilisa bien vite, auxaguets. Il s'agissait de ne pas se faire bêtement repérer –surtout après s'être vanté auprès de Ranger. Il murmura donc uneformule, sa baguette tendue devant lui. Comme rien ne se passait, ilcontinua à avancer en prenant garde à la lumière. Les sortilègesde Désillusion étaient très peu efficaces en plein éclairage.

La devanture deBarjow et Beurk apparut enfin. Derrière la vitrine, il aperçut unamoncellement de vieux grimoires, de vases poussiéreux et d'objethétéroclites apparemment sans le moindre lien. Un portait de vieuxSorcier semblait le suivre des yeux. Fabian émit un reniflementhautain. Tout cela puait la magie noire.

Sans s'attarderplus, il contourna la bâtisse pour s'engager dans la ruelle plus quesordide qui la longeait. L'existence de cet endroit était unechance, malgré l'odeur nauséabonde qui s'en dégageait. Il seplaqua contre la paroi de pierre, l'oreille pressée contre legranit. Au début, il n'entendit rien, ne sentit rien d'autre quel'humidité du mur. Une minute passa, puis deux, puis trois. MaisFabian était patient. Il s'obligea à faire abstraction desbattements de son cœur, du froid qui le pénétrait jusqu'aux os. Illaissa même s'évaporer le sortilège qui le rendait invisible auxautres hommes pour se concentrer tout entier sur le mur. Enfin, ilperçut un grésillement. Il sourit de toutes ses dents alors que lebruit devenait une pulsation au bout de ses doigts.

Peu de personnes lesavaient, mais Fabian Prewett était premier de sa classe enSortilèges, lorsqu'il était à Poudlard. Il avait passé deux ans àl'Académie de Sortilèges avant d'entrer dans l'Ordre du Phénix,interrompant ainsi ses études et probablement toute possibilité decarrière. Car ce que Fabian voulait, c'était être Briseur desorts. Il n'aimait rien tant qu'identifier un sortilège ou unmaléfice, se creuser la cervelle pour trouver le contre-sort.C'était un travail subtil, qui demandait beaucoup de concentration –et faisait monter l'adrénaline de façon incroyable. Fabian avaitdéjà ouvert des boîtes, armoires et pièces suspectes en toutgenre pour le compte de l'Ordre et n'avait jamais été aussi anxieuxque dans ces moments-là – ni aussi ravi. La moindre erreur pouvaitse retourner contre le Briseur de sorts, par exemple en déclenchantune réaction en chaîne impossible à arrêter. Parfois, les effortsfournis n'étaient pas à la hauteur du contenu. Au moins, cettefois-ci, Fabian était-il sûr que son travail en vaudrait la peine.Le registre des clients de Barjow et Beurk existait bel et bien et setrouvait dans la boutique, c'était un fait avéré par plusieursobservateurs. Tout ce qu'il lui fallait faire, c'était passer outretoutes les protections mises en place contre les intrus.

Lily et JamesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant