Bonus 1 : Bavboules

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Note du bêta : IIIIIIIIIIII'M BAAAAACK BABY ! ON EST LA ON EST VIVANTS ON EST CONFINÉS COMME DES NÉS MOLDUS ON EN AS MARRE MAIS ON FETE CA AVEC... UN CHAPITRE ?! Pas tout à fait non. Un spin off dirons nous. Le premier, j'espère, dune série ! (Réclamez et Cazoue finira par craquer). Les indices sont : Bavboules et romance. Bonne lecture aimez nous, vous m'avez manqué, réclamez d'autres choses à lire à Cazolie, et je l'espère à bientôt ! Big bisous !

Note de moi : Eh oui incroyable c'est nous ! Pour la petite histoire, j'ai écrit cet OS pour  Perripuce qui fêtait son anniversaire en confinement (je vous invite à aller lire ses fanfics d'ailleurs SI VOUS NE L AVEZ TOUJOURS PAS FAIT) Bref, elle m'a demandé un texte sur deux personnages que vous allez découvrir tout de suite ! Portez vous bien tout le monde, plein de love

Et mille mercis pour tous les commentaires que je continue à recevoir ! Vous êtes les meilleurs ! 


Bavboules

Partie 1 : tu tires ou tu pointes ?

Poudlard, 1969 – Cinquième année

Emmeline Vance mordilla sa plume avant de grimacer, des poils sur la langue. Après cinq ans à Poudlard, elle continuait à se faire avoir. Elle crachota discrètement dans la salle commune bondée de Serdaigle. Après le dîner, la plupart des étudiants se prélassaient dans les fauteuils et bavardaient, exception faite de ceux qui passaient des examens cette année-là – Emmeline était du nombre. Après avoir écrit sa phrase sans autre incident de plume, elle consulta sa montre et grommela pour elle-même. Il était temps qu'elle y aille. Elle roula soigneusement son parchemin, le fourra dans sa sacoche avec sa plume, son encrier et ses livres, et chargea le sac bien alourdi sur son épaule. « Quelle corvée », songea-t-elle en saluant quelques camarades du club de Bavboules qui discutaient du dernier championnat, assis près d'une fenêtre. Elle aurait préféré se joindre à eux ou, mieux encore, terminer tranquillement son devoir dans son dortoir.

Traînant les pieds, elle se dirigea vers la salle de retenue. Son insigne de préfète captait les éclats des flambeaux lorsqu'elle passait près d'eux. D'habitude fière de cette distinction que le professeur Flitwick lui avait attribuée au début de l'année, elle aurait préféré, pour l'heure actuelle, laisser sa fonction à quelqu'un d'autre.

Le pédant préfet-en-chef, Rodolphus Lestrange, l'avait coincée sur le chemin qui menait aux serres pour la convaincre de surveiller un élève qu'il avait collé. Emmeline ne savait pas dire non – encore moins quand on la coinçait de la sorte. Elle jeta un coup d'oeil peu amène à une statue qui se grattait le heaume avec des grincements stridents, agacée. Parvenue devant la salle de retenue entrouverte, elle la poussa de l'épaule et considéra avec surprise le grand adolescent qui, avachi sur sa chaise, fixait le plafond d'un air vide.

- Fenwick ?

Le dénommé Fenwick lui lança un regard peu intéressé. Ses boucles châtains clairs tombaient sur yeux et lui conféraient un côté négligé qui agaçait Emmeline.

- Salut, Vance. T'es collée ?

- Bien sûr que non, répondit-elle en laissant tomber sa sacoche avec un bruit sourd sur le bureau qui dominait la salle. Je suis là pour te surveiller.

Une vague expression surprise passa sur son visage mais il ne releva pas et reprit sa contemplation du plafond. Emmeline était étonnée de le trouver là ; Benjy Fenwick n'était pas du genre fauteur de troubles. Jeune homme taciturne, il participait peu en classe, ne chahutait pas, ne bousculait pas ses camarades dans les couloirs. Lestrange ne lui avait pas dit ce qu'il faisait là.

Lily et JamesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant