IV - Chapitre 7

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Note de moi : Salut tout le monde ! Déjà : vous avez peut-être remarqué que j'ai changé la couverture de Lily & James. Celle que vous pouvez à présent admirer a été réalisée par Annabethfan, dont je vous conseillais la fanfiction il y a deux semaines. Alors merci Anna' :D et surtout allez lire Au temps des Maraudeurs ! Parce que c'est de la balle, voilà pourquoi

Je continue dans le citation de mes amies : pour ce chapitre, un immense merci à Perripuce. Elle m'a donné son avis et beaucoup beaucoup conseillé, parce que j'ai eu un mal fou à l'écrire. Donc si jamais ce chapitre vous plaît c'est grâce à Perri ! Dont je conseille également les fanfictions (Ombre et Poussière, la nouvelle en date, + Lucy Weasley) :D 

Voilàààààààààà la bise 

Note du bêta : Naaaaalut ! Tandis que la France est bloquée par une vague jaune indignée la guerre continue dans le royaume uni des années 80 avec ce nouveau chapitre intitulé par moi même "Moi moche et graisseux". Vous l'aurez compris nous verrons Servilus faire... Du Servilus au sujet d'une certaine prédiction... Sur ce gros bisous tout partout (Ouais Même sûr le coude) soyez sage !

Disclaimer : les parties en italique sont tirées de Harry Potter et l'Ordre du Phénix, ou bien de Harry Potter et les Reliques de la mort

Chapitre 7

Le jeune Poufsouffle qui avait lâché une bombe à eau géante depuis le haut des escaliers, et ainsi assommé l'une de ses camarades, referma la porte de son directeur derrière lui, quelques heures de colle en poche accompagnées d'une poignée de bonbons. Dumbledore ne pouvait pas s'en empêcher.

Lorsque le bruit de ses pas s'éteignit, le directeur de Poudlard s'autorisa un instant d'inaction, assis à son bureau. Les mains croisées, il ferma les yeux. Comme d'habitude depuis deux mois, le silence ne fit que réveiller dans son esprit les paroles qu'il avait entendues à la Tête de Sanglier, au début du mois de juillet. Des paroles qui allaient certainement changer le cours de la guerre... Mais aussi détruire des vies.

Comme plus d'une fois depuis le mois de juillet, il se leva, ouvrit le placard qui contenait sa Pensine, saisit une fiole soigneusement rangée et la vida dans la vasque magique. Quelques instants plus tard, il plongeait dans les rues de Pré-au-Lard.

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La pluie tombait drue sur le petit village sorcier de Pré-au-Lard. Les rues étaient désertes – elles l'étaient toujours durant les vacances d'été. Les rues pavées glissaient tant que le professeur Dumbledore devait évoluer avec précaution. La distraction était la bienvenue : pour les quelques minutes que duraient son trajet, il n'avait pas besoin de penser. Il comptait machinalement les pierres glissantes sur lesquelles se posait son pied, tout en s'imaginant qu'il n'était qu'une goutte parmi d'autres. Il se mit à rêvasser sur la vacuité de l'existence humaine, songea à toutes ces vies qui s'achevaient et commençaient à chaque fois qu'une goutte s'écrasait au sol, se demanda enfin quelle empreinte il laisserait sur le monde une fois que lui, Albus Dumbledore, petite goutte d'eau perdue dans l'océan de l'humanité, se serait évaporé.

Son pied s'enfonça alors dans un nid-de-poule noyé sous l'eau. Ramené à la réalité, il souleva le bas de sa robe de Sorcier pour considérer sa chaussure et sa chaussette trempées d'eau boueuse. Philosophe comme toujours, il haussa les épaules avec un sourire puis reprit sa route. Il ne parvint pas à reprendre le fil de sa réflexion précédente, mais réalisa que, au bout du compte, il n'avait pu s'empêcher de penser.

Il continua son chemin de son pas prudent, quitta l'avenue principale et arriva enfin en vue de La Tête de Sanglier. Il devrait songer à parier avec Horace sur le temps que mettrait un élève de Poudlard à être surpris là-bas. Horace venait toujours y faire un tour lors des sorties à Pré-au-Lard, officiellement parce que le whisky y était meilleur qu'aux Trois Balais, officieusement pour ramener des élèves en mal d'aventures. Curieusement, on n'avait jamais pu prouver que les Maraudeurs étaient des habitués. Dumbledore savait que le secret de leurs escapades lui échappait, mais il comptait bien poser la question à l'un des Maraudeurs s'il en avait un jour l'occasion.

Lily et JamesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant