III - Chapitre 46

8K 482 323
                                    


Notedu bêta : Kikou mes chéries !!!! Obligé de bosser un lundi matinférié vous vous rendez compte comme Cazoue me maltraite ? Celles etcelles qui veulent bien me reconforter d'une affectueuse accolade (oujuste d'un gros câlin) sont les bienvenues. Et pas seulement moi, jepense que pas mal de membres de l'ordre auront besoin de ce câlincompte tenu de ce qui les attends bwahahaha... Aujourd'hui un bar detrès bonne ambiance, une réunion plombant le moral, les petitsnouveaux et... *regarde ses fiches* Et je crois que c'est à peu prèstout. En tout cas bonne lecture, je vous adore, Cazoue le Tyran aussiet n'hésitez pas à le lui dire pour attendrir son tout petit coeur! Bisous enjoy !

Note de moi : euh... joyeux premier mai et JE NE SUIS PAS UN TYRAN he's the one who pisses me off

Chapitre46


Maugreyobserva les nouvelles recrues avachies sur le sol, l'air épuisé.Les deux garçons se disputaient une bouteille d'eau alors que lesfilles discutaient à voix basse. Le Snargalouf était aussi sombreet silencieux qu'à l'accoutumée ; Maugrey était heureux de s'êtreà peine occupé de la formation des nouvelles recrues cette année-là- Le Snargalouf était loin d'être un endroit très agréable. Àtout prendre, il préférait le manoir de son enfance avec sa bandede gamins braillards et indisciplinés. L'Auror se détourna de lascène pour s'adresser à Gideon :

-Ils sont prêts?

Gideonhaussa les épaules.

-Tu étais prêt quand tu as quitté l'Académie?

Unsourire tordu étira les lèvres de Maugrey.

-Non. Ils survivront ?

-J'imagine oui. Ils sont débrouillards. Mais je ne suis pas sûrqu'ils aient bien compris ce qui les attendait.

-Ceux de l'année dernière non plus.

-Et on les balance là dedans encore plus tôt que l'an dernier.

Maugreysentit bien le reproche dans sa voix mais il ne prit pas la peine dele relever. Depuis le temps que durait cette guerre, il avaitl'habitude qu'on conteste ses décisions.

-On n'a pas le choix. Je vous attends ce soir au QG.

Maugreyfit un geste pour quitter la pièce mais Gideon l'attrapa par lebras.

-Alastor... Est-ce qu'on est au pied du mur ?

L'Auroreut un sourire aussi assuré que terrifiant.

-Pas encore, Prewett. Pour une fois, on va essayer de les prendre devitesse. J'ai l'appui du Bureau, à défaut d'avoir celui sanscondition de Minchum.

-Qu'est ce qu'il nous reproche encore ?

-Les choses habituelles. Notamment de lui coûter trop cher,d'ailleurs.

-Parfois je me demande vraiment ce qu'il souhaite, marmonna Gideon.

-La tranquillité, soupira Maugrey. Je le comprends en un sens : Surle plan politique, c'est dangereux d'entretenir un ordre clandestin.Ça pourrait le faire tomber, et nous avec.

-On peut survivre sans lui, protesta Gideon.

-Ce serait difficile. On est nourri et équipé par le Ministère. Lasituation deviendra compliquée si on tombe complètement dans laclandestinité.

Gideontourna la tête vers les nouvelles recrues, qui discutaient àprésent toutes ensembles. Son visage crispé trahissait ses pensées.

-Tu crois qu'il y a une chance qu'on en arrive là ?

Lily et JamesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant