Imagines & OS - Livre 1 | KPOP

• Jeonghan - Seventeen | 1

⚠️ Notes importantes en fin d'imagine ! ⚠️

Pour bambamyugyeom

VIOLENCE

Jeonghan et toi étiez en couple depuis un certain temps déjà, suffisamment longtemps pour vivre sous le même toit. Seulement, depuis une semaine ou deux, plus rien n'allait entre vous. Vous passiez vos journées à vous énerver l'un contre l'autre, à vous faire tous les reproches possibles et imaginables, à tout faire pour que la tension monte jusqu'à ce que l'un de vous deux ne craque. Tu savais, et Jeonghan aussi, que cette situation ne pouvait plus durer. Chacun de votre côté, vous attendiez le bon moment pour aborder ce sujet, votre couple, si ce mot pouvait encore être employé pour vous décrire. Seulement, vous ne laissiez plus de place à autre chose que vos disputes, et les voisins en avaient parfaitement conscience. Plus rien n'arrivait à vous faire baisser le ton lorsque vous parliez à l'autre. Alors, ce moment que vous attendiez, vous saviez que vous alliez encore l'attendre longuement.

Le samedi soir, après une énième dispute, vous allâtes vous coucher, dos à dos. Depuis le début de vos éclats de voix, vous preniez constamment cette position, vous ne supportiez plus de dormir face à l'autre. Vous n'aviez plus aucun contact physique, c'était comme s'il n'y avait plus une trace d'amour entre vous. Mais, au fond, tu l'aimais encore comme au premier jour, et ce comportement que vous aviez te tuait à petit feu. C'était une raison parmi les autres qui te poussait à agir, cette situation ne pouvait vraiment plus durer.

Le dimanche matin, quand tu te levas, Jeonghan avait déjà quitté votre chambre. Il était dans la cuisine, prenant son petit-déjeuner sans toi afin d'éviter une autre dispute, même s'il avait préparé ce repas pour deux. Au lieu d'entrer dans la salle de bain pour éviter ton petit ami, tu te rendis dans la cuisine. Il était plus que temps que vous ayez cette discussion, et retarder le moment fatidique ne servait à rien.

— Jeonghan, il faut qu'on parle, dis-tu simplement.

— De quoi ? De nos disputes ? Tu ne crois pas qu'il y en a eu suffisamment depuis plusieurs semaines ? répondit-il.

— Un peu trop, même, soufflas-tu en haussant un sourcil.

— Et ce regard-là, c'est pour quoi ? Madame me prend de haut ? s'emporta-t-il. Tu es autant à l'origine de nos disputes que moi. Une dispute, ça se fait à deux.

— N'es-tu pas celui qui les lance ? le provoquas-tu, perdant de vue ton objectif.

— Je te demande pardon ?! s'offusqua-t-il.

Sans plus tarder, votre dispute prit une toute autre tournure. C'était l'une des plus grosses que vous ayez eu, criant toujours plus fort que l'autre pour vous faire entendre. Tu étais tellement à bout, tellement énervée, que tu ne savais même plus ce que tu disais, ce que tu lui reprochais, et par où cela avait commencé. Puis, soudain, il n'y eut plus aucun mot, aucun bruit. Ta main sur la joue, tu n'arrivais toujours pas à croire ce qui venait de se produire. Ta bouche formait un o de surprise. Tu jetas un regard noir à Jeonghan qui fronçait les sourcils, les bras croisés, évitant tout contact visuel avec toi. Ni une ni deux, tu quittas la cuisine et t'enfermas dans votre chambre, le temps de t'habiller et de remplir un sac avec quelques-unes de tes affaires. Sans faire attention à Jeonghan, tu quittas votre appartement en claquant la porte. Tu pris place dans ta voiture sans démarrer pour autant, déversant toute ta colère en tapant le volant, avant d'éclater en sanglots, la tête enfouie entre tes bras. Cette fois-ci, c'était allé trop loin, tu ne pouvais pas laisser passer ça, tu ne pouvais pas le laisser s'en tirer ainsi.