Imagines & OS - Livre 1 | KPOP

Yunho - ATEEZ | 1*

(update du 26 novembre 2022 : cet imagine a été entièrement réécrit 😘)

Pour pentagonsecret

⭐︎ NEW FRIEND ⭐︎

Ta première année à l'université était sur le point de démarrer, et inutile de nier que tu n'étais pas rassurée. Tes amis et toi étiez dans des filières différentes, et il ne vous avait pas fallu longtemps pour vous rendre à l'évidence : vos emplois du temps presque incompatibles vous donneraient du fil à retorde pour vous voir ne serait-ce qu'un petit moment.

Pourtant, ton meilleur ami Mingi t'avait déjà promis de trouver tout le temps possible pour que vous puissiez passer au moins les pauses déjeuner ensemble, ou n'importe quel autre instant de répit que vous auriez en commun.

Les premières semaines de cours passèrent sans le moindre problème, tu t'adaptais à cette nouvelle vie et Mingi et toi preniez le temps de vous voir dès que possible. Garder un pilier si familier vous permettait de mieux vous adapter à la vie à l'université, au rythme qui vous convenait. Cela avait un côté très rassurant, d'autant plus que vous n'aviez pas encore trouvé l'occasion, chacun de votre côté, de sympathiser avec des étudiants de vos filières.

Contrairement à toi, les parents de Mingi vivaient loin du campus, et il avait donc dû emménager dans une résidence universitaire pour s'éviter d'interminables trajets quotidiens. Grâce ou à cause de cela, il s'était retrouvé dans la même chambre que Yunho, un garçon du même âge que vous, mais leurs premiers jours de cohabitation avaient été compliqués ; ils étaient gênés, timides et mal à l'aise en présence de l'autre, ce dont Mingi n'avait pas manqué de te parler. Incapable de comprendre ce qu'il traversait sans le vivre toi-même, tes mots n'avaient pas beaucoup d'effet sur lui, mais il ne pouvait pourtant que te donner raison : après quelques semaines, la glace serait définitivement brisée entre eux et tout irait mieux. Peut-être même qu'ils finiraient par devenir de bons amis, des soutiens pour traverser cette épreuve qu'était l'enseignement supérieur.

Et, finalement, tu avais eu raison ; Mingi et Yunho étaient devenus amis, bien plus rapidement que ce à quoi ils s'étaient attendus, chacun de leur côté. Un jour, bien décidés à chasser ce malaise qui planait entre eux, ils s'étaient assis face à face et avaient longuement discuté, apprenant à se connaître et échangeant sur leur ressenti vis-à-vis de la fac et des cours. Ils s'étaient vite trouvé des points communs, dont le fait qu'ils ne connaissaient pas grand monde et avaient du mal à sympathiser avec leurs camarades, un point sur lequel tu les rejoignais. C'était alors tout naturellement, même sans en avoir réellement conscience, qu'ils s'étaient rapprochés, remédiant à ce problème auquel ils étaient confrontés face aux étudiants de leurs groupes.

Tous deux n'avaient pas perdu de temps pour instaurer un petit rituel ; le soir, avant de se mettre au lit, ils prenaient le temps de se raconter en détails leur journée, les bons comme les mauvais côtés, et Mingi ne manquait donc jamais une occasion de parler de toi à Yunho. Ce soir-là, et pour la énième fois, un sourire triste étira les lèvres de Yunho.

— Tu as de la chance d'avoir ta meilleure amie si près de toi, quand même... Ça doit tellement vous aider...

— Oui, c'est rassurant. Mais, depuis le temps que je te parle d'elle maintenant, il serait peut-être temps que je te la présente. On doit déjeuner ensemble demain, tu n'auras qu'à nous rejoindre, si ça te dit. Et puis, comme ça, ça pourra te faire une amie de plus sur le campus.

La tristesse s'envola du sourire de Yunho pour laisser toute la place à sa joie ; il avait déjà hâte de te rencontrer en chair et en os, et en bonne et due forme. Jamais il n'avait osé demander à Mingi de vous présenter, alors depuis toutes ces semaines, il s'était contenté de conversations interposées, de photos pour savoir à quoi tu ressemblais, des mots de Mingi pour apprendre un peu à te connaître. Et maintenant qu'il allait enfin avoir plus, qu'il allait enfin pouvoir se faire sa propre opinion, il arrivait à peine à y croire. Le sommeil le fuit même.