Pour Puku-Puku 😉
HARD WORK
Midam se donnait toujours à fond, dans tout ce qu'il entreprenait, peu importe le domaine. Il aimait aller au bout des choses et il mettait toujours son cœur dans tout ce qu'il faisait, même si ses efforts étaient très souvent vains. Il avait beau faire tout son possible, cela ne semblait jamais suffisant pour les autres. Midam avait également le cœur sur la main ; il donnait sans compter, sans jamais rien recevoir en retour, à croire que personne ne pensait qu'il méritait un peu d'attention ou de reconnaissance.
Ce jour encore, Midam s'était levé avec les poules. Il ne chômait jamais. Même s'il se doutait encore que ses efforts ne paieraient pas, Midam ne se décourageait pas. Il savait qu'un jour ou l'autre, il obtiendrait le mérite qu'on lui devait, tous ses efforts allaient bien finir par porter leurs fruits ; ce n'était pas pour rien qu'il se perfectionnait sans cesse dans tous les domaines qu'il pouvait maîtriser. Il ne prit une pause qu'après son petit-déjeuner, et simplement parce qu'il devait sortir la poubelle qui commençait à être un peu trop pleine. Midam profita de cette petite sortie pour récupérer son courrier, qu'il feuilleta dans l'ascenseur. Il manqua de s'étouffer avec sa salive en voyant le nom d'une agence pour laquelle il avait postulé écrit sur une enveloppe. Les mains tremblante, Midam ouvrit la lettre. Ses espoirs étaient minces ; il avait envoyé son CV à de nombreuses entreprises, spécialisées dans des domaines très variés, mais jamais sa candidature n'avait été retenue. Sauf cette fois. Il avait décroché un entretien, il allait peut-être enfin trouver un travail, un travail qu'il méritait. Pour une fois, la vie semblait lui sourire. L'entretien avait lieu trois jours plus tard, et Midam commença à s'y préparer sans attendre. Il se renseigna un peu plus sur l'entreprise en question et les domaines qu'elle recouvrait afin d'être au point trois jours plus tard, d'avoir réponse à – presque – tout, de montrer que le poste, quel qu'il soit, l'intéressait.
Le jour J, Midam prit beaucoup de marge, afin d'éviter un possible retard. Rien que d'imaginer arriver en retard lui donnait la nausée, il avait même été incapable de dormir la nuit dernière. Son stress était à son comble lorsqu'il passa les portes de l'agence. Il déglutit avant de s'avancer vers le guichet d'accueil. Il se présenta et on lui indiqua un étage ainsi qu'un ascenseur. Midam appuya sur le bouton du dernier étage et sa gorge se noua. Se pourrait-il que son entretien se déroule avec le patron de l'entreprise et non le chef du service ? Ce serait d'autant plus stressant. Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et Midam fit quelques pas pour en sortir. L'assistante du patron se leva de son fauteuil et sortit de son bureau, dont la porte était ouverte. Elle salua le jeune homme d'un grand sourire avant de lui demander de la suivre ; le patron n'attendait que lui. Elle frappa contre la porte et attendit de recevoir l'autorisation pour ouvrir la porte puis elle fit signe à Midam de passer devant elle. Le patron se leva afin de saluer Midam et l'invita à prendre place sur l'un des sièges face au bureau. Puis l'assistante partit et l'entretien commença. Au fil des minutes, Midam se détendait, il avait l'impression que tout se passait pour le mieux ; le patron était souriant, et Midam répondait bien, se montrait confiant et surtout ne bégayait pas.
— Bien, nous vous recontacterons sous peu.
Alors qu'il sortait du bureau en saluant une dernière fois l'homme, un fin sourire se dessina sur le visage de Midam. Pour une fois, il avait l'impression que ses efforts payaient. Alors qu'il se dirigeait vers l'ascenseur, Midam jeta un coup d'œil au bureau dont la porte était toujours ouverte. La jeune femme de plus tôt était concentrée sur des papiers, mais elle leva le nez et croisa son regard pour lui adresser un sourire, avant de se replonger dans son travail. Le sourire de Midam s'agrandit, cette femme était bien mignonne. Ses cheveux bouclés lui donnaient un charme en plus, comparé à toutes ces femmes qui suivaient les standards de beauté et avaient les cheveux lisses. Son visage, qui lui donnait presque l'air d'une fragile poupée de porcelaine, lui resta d'ailleurs en tête un long moment ; il ne quitta pas son esprit un seul instant, en fin de compte.
Quelques jours plus tard, Midam reçut un coup de téléphone de l'entreprise, et il savait que c'était elle à l'autre bout du fil. Elle n'avait pas dit grand-chose le jour de son entretien, mais il n'eut aucun mal à reconnaître sa voix. Elle lui annonçait simplement qu'il devait de nouveau se rendre dans les bureaux de l'entreprise, le lendemain, sans en ajouter plus. Cette fois encore, Midam ne dormit pas de la nuit tant il était inquiet. On n'allait pas le faire venir si c'était pour lui annoncer qu'il n'était pas pris, quand même ?
Une fois arrivé à destination, Midam se présenta une nouvelle fois à l'accueil et on lui indiqua le même chemin que le jour de son entretien. Lorsqu'il sortit de l'ascenseur, la première chose qu'il vit fut la porte ouverte du bureau de l'assistante du patron, avant de voir la jeune femme assise sur son fauteuil, les yeux rivés sur l'écran de son ordinateur. Midam frappa contre la porte pour qu'elle lève les yeux vers lui, ce qu'elle fit en lui adressant un sourire, sourire que Midam n'avait pas oublié ; il était doux et aussi charmant qu'elle. Elle commença alors à lui expliquer nombre de choses en lui donnant quelques papiers, mais Midam clignait simplement des paupières, perdu.
— Ça veut dire que... j'ai le poste ? demanda-t-il avec précaution.
— Bien sûr, sourit la demoiselle.
Le visage de Midam s'illumina alors que ses yeux commençaient à briller, comme s'il était sur le point de pleurer. Il ne pouvait pas y croire. Après tant de temps à perdre espoir, la chance pouvait-elle enfin tourner en sa faveur ? Midam plissa le nez pour retenir ses émotions et fit mine de se concentrer sur les papiers qu'il avait dans les mains, ne remarquant pas le sourire attendri qui ornait désormais les lèvres de la jeune femme face à lui.
La semaine suivante, Midam commençait son travail dans cette entreprise et, étrangement, il continuait sans cesse de voir l'assistante du patron. Chaque fois qu'il avait un dossier un transmettre, un rapport à rendre et bien d'autres choses encore, il passait par elle, et elle l'accueillait toujours de son radieux sourire. Puis les mois passèrent, Midam était bien intégré, il n'avait plus à s'en faire pour le moment, et il était même devenu ami avec certains de ses collègues, et l'assistante du patron ne faisait pas exception. C'était même l'employée dont il était le plus proche.
Midam n'en revenait toujours pas, sa vie avait pris un tout autre tournant, il avait même l'impression qu'il ne s'agissait pas de la sienne. Il se sentait revivre, sans toutes ces inquiétudes qui pesaient constamment sur lui. Bien sûr, il en avait encore, mais elles étaient toutes autres. Son dur travail avait fini par payer. Sa vie était presque devenue toute rose après avoir longtemps été grise, et une petite – ou grande – histoire d'amour, pointant un peu plus le bout de son nez de jour en jour, n'allait pas lui faire de mal.
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Bon voilà, je suis pas très satisfaite et c'est court, mais j'espère que ça te plaît 🙄❤️
J'espère que ce "style" (pas d'écriture mais de contenu ?) qui change un peu de d'habitude vous aura plu 🤭
des bisous 😗
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Imagines & OS - Livre 1 | KPOP
Fanfic× LIVRE 1 [COMPLET] (deuxième recueil disponible sur mon compte) × Ce livre est un recueil d'imagines et OS sur des idoles de KPOP (seulement des garçons !). Update de juin 2022 : - les imagines et OS présents dans ce recueil ont tous été corrigés...