jour 40 - 1

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            Le lendemain matin, Mégane se réveilla avec le sourire aux lèvres. Son téléphone portable n'avait pas encore annoncé l'heure de se lever, mais la douce odeur qui émanait de la cuisine avait suffisamment intrigué son estomac pour qu'elle sorte du lit.

Elle y trouva Vincent, entièrement nu, qui s'affairait à la préparation de pâtisseries.

<< — C'est tout pour moi ?

En se retournant, Vincent vit sa belle compagne appuyée sur le chambranle de la porte. Et il la trouvait plus radieuse encore que les jours précédents.

— Je me suis dit que tu aurais envie de petites gourmandises...

— En plus de toi, tu veux dire ?

— Oui, en plus de moi.

— En plus, il nous restait une bonne demi-heure à dormir avant que le réveil ne sonne... Qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire, du coup ?

En disant cela, elle prit une pose suggestive le long du chambranle de la porte.

— Prendre une douche.

— Pardon ?

— Oui, prendre une douche. Ensemble.

Mégane sourit avant de s'avancer d'une démarche féline, un océan de lubricité dans les yeux laissant à Vincent l'opportunité d'imaginer mille fantasmes. Lorsqu'elle s'agenouilla devant lui en saisissant son sexe, ses fantasmes devenaient une réalité, et alors qu'elle le prenait en bouche, il ne put retenir un soupire de satisfaction.

Quand son sexe fut aussi réveillé que lui, Vincent souleva Mégane pour la poser sur le plan de travail, l'embrassant dans le cou en laissant ses mains courir de sa nuque à la pointe de ses seins, puis dans le creux de ses hanches, et enfin entre ses cuisses.

— Je vois que tu es déjà très excitée...

— Si tu savais...

Commençant à la caresser, il lui arracha quelques gémissements et frémissements de plaisir, avant que la jeune femme ne lui murmure à l'oreille de la prendre. Un large sourire aux lèvres, son amant la pénétra en douceur, alors que Mégane enroulait ses cuisses autour de ses hanches pour le maintenir au plus profond d'elle. Après de longues minutes de tendresse, se tendant sous l'effet d'un énième coup de reins, la jeune femme mordit son amant à l'épaule en lui griffant le dos de ses deux mains, lui arrachant un grognement de douleur. Lui lançant une œillade enflammée, elle murmura.

— Pardon, mais c'est si bon...

— Et ce n'est que le début.

Se retirant de sa compagne, Vincent la fit descendre avant de la mettre face au plan de travail. Et alors qu'elle se cambrait, prête à reprendre leur réveil sensuel, il lui retroussa la nuisette, dévoilant ses fesses rebondies et galbées et son sexe humide. Se mettant à genoux, il la lécha avec appétit, lui arrachant de longs gémissements de plaisir, avant d'embrasser ses fesses en se relevant et de se coller à elle. Il la pénétra une seconde fois en lui saisissant les hanches alors qu'elle se redressait contre lui, et il recommença à l'aimer, laissant une main malaxer un de ses seins, l'autre caresser son sexe.

Quand, au bout de longues minutes, il explosa en elle, Mégane lui ouvrit une langue agile pénétrant sa bouche, prolongeant l'extase de son amant de légers mouvements de hanches, jusqu'à ce qu'il ait repris une taille plus normale. La jeune femme se retourna alors, un large sourire aux lèvres, avant de le prendre par la main.

— Maintenant, nous pouvons aller prendre une douche.

Quand ils sortirent de la salle de bain pour aller s'habiller, le sourire aux lèvres, le réveil sonnait à peine. Vincent lança un string en dentelle à Mégane, qui le lui renvoya en lui disant que c'était bien le sien.

— Va falloir qu'on trouve un moyen de les marquer, pour ne plus les confondre.

— Moi je les reconnais. Je n'ai pas besoin de la poche à l'avant, toi si.

Vincent observa le bout de tissu avant de répondre.

— Ce n'est pas faux. Ceci dit, ce matin je cours avec Arthur, alors je ne le mettrais qu'en rentrant de la douche.

— OK. Dis-moi...

— Oui ?

— Pourquoi tu as les oreilles percées ?

Le jeune homme haussa les épaules.

— Parce que ça faisait chier mon père...

— Mais tu ne portes jamais de boucles d'oreilles.

— Si, le soir quand tu m'entraînes.

— Mais pas le reste du temps.

— En effet.

— Pourquoi ?

— Parce que je ne vis plus chez lui, donc je n'ai plus besoin de le faire chier.

Mégane le regarda avec surprise avant de reprendre.

— C'est une justification comme une autre. Tu as déjà envisagé de t'épiler intégralement ?

— Au moins pour le switch.

— Non, je voulais dire, tout le temps.

— Ha... Je ne me suis jamais posé la question... Ça te plairait ?

— Ça mettrait ton corps en valeur, bien sûr que ça me plairait.

Il lui répondit en enfilant ses rangers.

— Je ne comprends pas ce que mon corps à de beau...

Mégane le regarda, debout face à elle, en pantalon de treillis et torse nu, avant de sourire.

— Certes, tu n'es pas très grand, puisqu'on fait presque la même taille. Mais ton corps est musclé et fin, sec et bien dessiné. Tu n'es pas une armoire à glace, et tant mieux. Tu es juste très beau à regarder et bien bâti. Quant à ton visage... Cette belle mâchoire carrée, ce regard froid intensifié par tes yeux si bleus... Et ces lèvres si douces, d'où sortent des mots si grossiers, mais si sages. Un homme atypique, vraiment.

Vincent afficha un sourire triste, et une larme coula sur sa joue.

— Qu'est-ce qui ne va pas ?

— Disons que je n'ai jamais eu autant de compliments d'un coup, encore moins de la part de quelqu'un qui m'est aussi cher... Je suis très touché...

— Mon mec a une sensibilité de femme... Chaque jour, tu me surprends un peu plus... Allez, finissons vite de nous habiller avant d'être en retard. >>

Comment J'Ai Épousé Mon Commandant d'UnitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant