Jour 305 à 306

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Le week-end qui suivi, Vincent pu rentrer retrouver sa fiancée et leur fils, et Mégane les conduisit chez ses parents. Surpris, Vincent l'interrogea sur ce déplacement au lieu d'un week-end en amoureux, et Mégane répondit d'un haussement d'épaules.

— Papa m'a juste dit qu'on devait venir, mais il avait l'air... Contrarié... Dis-moi que tu n'as pas fait de bêtise, s'il te plaît...

Vincent se mordit les lèvres.

— Tout dépend de ce que tu entends par bêtise...

Mégane le dévisagea, sceptique, tandis que Vincent essayait de prendre un air innocent.

— Toi, tu t'es encore battu...

— la Générale m'a autorisé à le faire tant que c'est pour me défendre...

La conductrice soupira.

— Tu es incorrigible... Dis-moi au moins que c'était encore pour une noble cause...

Le jeune homme fit la moue avant d'enchainer.

— Il m'a sauté dessus avant d'essayer de m'étrangler et d'insulter ma mère... Je trouve que c'est une raison valable...

Mégane parti de son rire cristallin qui fit sourire Vincent.

— Tu te fourres toujours dans des situations rocambolesques...

— Mais je m'en sors comme un grand. Ton rire m'a manqué, tu sais ?

La jeune femme lui lança une œillade aguicheuse avant de susurrer.

— Mon rire seulement ?

— Non... Tu m'as manqué de A à Z...

Le sourire de Mégane s'élargit tandis que Vincent regardait dans le miroir installé pour voir Elliot sur la banquette arrière.

— Il a été sage ?

— Un véritable amour. J'aimerais dormir aussi bien que lui...

Vincent répondit, les yeux plein de luxure.

— Ne t'en fais pas, après ce que je vais te faire cette nuit, tu vas bien dormir...

Mégane lui tapa l'avant-bras.

— Cochon !

— Oui madame !

— Bah gardes tes vices dans ton pantalon, on est arrivé.

— Rabat-joie...

La voiture s'engagea dans la propriété des Monterry pour aller stationner devant la porte d'entrée quand celle-ci s'ouvrit, libérant les parents de Mégane qui vinrent les enlacer immédiatement. Vincent s'occupa ensuite de vider le coffre avec l'aide du général tandis que Mégane et sa mère rentraient s'occuper d'Elliot qui émergeait lentement du sommeil. Quand ils furent enfin seul à seul, louis Antoine se pencha vers son gendre avec un air de conspirateur.

— Si tu me racontais ta semaine ? Plus exactement ton lundi et ton mardi...

Vincent se mit soudainement à rire.

— Allez-y Mon général, dites-moi ce que vous croyez savoir, et je complèterais.

L'intéressé se rembrunit avant de répondre.

— Tu as infligé une sévère dérouillée à des directs, et ça a fini en pugila à la sortie du débriefing.

— Bon, bah si vous savez ce qu'il s'est passé, pourquoi me le demander ?

Comment J'Ai Épousé Mon Commandant d'UnitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant