Jour 980

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Après les émotions de la cérémonie, Vincent, Mégane et Elliot savourèrent un week end en famille calme et mérité pendant lequel le jeune Officier savoura au maximum la présence de son fils sans avoir à redouter les au revoir du dimanche soir sur un quai de gare.

Le lundi matin, alors que la majorité de ses camarades de promotion avaient choisi d'être en permission, Vincent éteignit son réveil matin pour se lever et se préparer à sa prise de poste. En tant que major de promotion, il avait pu choisir son affectation, et ce fut le sourire aux lèvres qu'il entra dans la salle de bain pour prendre une douche puis se raser. Quand il retourna dans la chambre, il ouvrit sa penderie pour sortir sa TDF avant de s'habiller puis de nouer sa cravate, ne laissant sur le cintre que sa veste, pour ensuite réveiller doucement Mégane en l'embrassant dans le cou jusqu'à ce qu'elle ouvre un œil en murmurant.

— Bonjour mon chéri. Je vois que tu t'es déjà fait beau.

— Je me suis dit qu'en me levant plus tôt, j'aurais le temps de me préparer et de te faire couler un café avant de m'occuper d'Elliot, de façon à ce que tu puisses n'avoir que toi à gérer ce matin.

— C'est gentil, merci.

Vincent lui fit un clin d'œil complice.

— Tu as tout géré toute seule pendant deux ans, c'est un juste retour des choses. Et puis je suis autant son père que toi sa mère, alors il est normal que je m'en occupe, non ?

Le sourire de Mégane s'élargit avant qu'elle réponde.

— Merci. Embrasse-moi.

Vincent déposa un tendre baiser sur les lèvres de la jeune femme avant de se relever.

— Allez, maintenant il faut te dépêcher ma chérie. Ta douche ne se fera pas sans toi. Et moi, je vais préparer Elliot pour la crèche.

Sans un mot de plus, il quitta la chambre tandis que Mégane s'étirait dans le lit, pour se rendre dans la chambre de leur fils qui l'attendait assis dans son lit à barreaux en jouant avec ses peluches. Lorsqu'il vit son père, Elliot cira un « papa » extatique tandis que celui-ci le prenait dans ses bras.

— Et bien, et bien, et bien. Voilà un grand garçon qui ne réveille pas ses parents quand il a fini de dormir. C'est gentil, ça.

— Zentil !

— Oui fils, zentil. Allez, viens là que je te mange le bidou !

Et alors qu'il posait son fils sur le canapé, il colla sa bouche contre son ventre avant de souffler de toutes ses forces, entraînant chez son fils de puissants rire pendant près d'une minute. Quand ils eurent fini, Vincent lui tendit un biberon qu'Elliot s'empressa de boire tandis que son père l'habillait.

— Regardes-toi comme tu es beau ! Je suis sûr que tu tombes toutes les filles à la crèche ? Pas vrai ?

Elliot lança un regard dubitatif à son père sans quitter son biberon, et Vincent rigola.

— T'as raison, t'as bien assez de temps devant toi avant de te polluer la vie avec ça, alors profites en bien.

— Oh oui, c'est vrai que toi tu es un pauvre homme malheureux, hein ?

Vincent se retourna avec un grand sourire aux lèvres pour faire face à Mégane en treillis finissant d'attacher son chignon.

— Oh que non, moi, je suis le plus chanceux des hommes.

Prenant Mégane dans ses bras, il l'embrassa tendrement avant de reprendre.

— Une femme merveilleuse et un fils beau comme un dieu. Je suis verni !

Comment J'Ai Épousé Mon Commandant d'UnitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant