Vos promesses 2 : Insertion

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J'ouvre les yeux, fixant pendant plusieurs minutes mon plafond, incapable de bouger, car la première idée qui m'ait venu en tête en me réveillant ce matin, ne m'enchantait pas particulièrement et c'est à cause d'elle que j'ai du mal à me mettre sur mes pieds ; Aujourd'hui, c'est la rentrée !

Je parlais du pessimisme de Colt, mais on en parle du mien ? Sérieux ? Pas une once de bonne humeur dans mon petit corps. Je soupire lorsque l'heur me rappelle quand même qu'il faut que je me bouge , je quitte douloureusement mon lit et saute sous la douche, je pris évidemment tout mon temps sous le jet d'eau profitant de ces quelques instant de calme avant de foncer dans le nid d'emmerdes qu'est notre cher établissement scolaire.

Je quitte la pièce suivis d'un épais nuage de vapeur, j'enfile un jean et un petit crop blanc au bordure rouge, il fait toujours aussi chaud en ce début de septembre et je doute que ça se calme avant en moins le début novembre, je me regarde un instant de le miroir, c'est le premier jour Okdalina fait un effort. Je pris mon mascara et en applique quelques coups sur mes cils, un peu de blush sur les joues et pour finir un rouge à lèvres rosée et j'abandonne la partie.

Ouais , finalement je n'ai pas fait d'efforts.

Je descends et pour le coup, je suis vraiment en retard. Je chope une crêpe du tas qu'à fait ma mère ce matin et me précipite vers la sortie .

- Bonne rentrée ma chérie ! Entendis-je ma mère crier depuis l'intérieur lorsque je claque la porte .

- Merthii , avais-je balbutié la bouche pleine pourtant certaine qu'elle n'allait pas m'entendre .

Je me mis presque à courir, en mangeant pour atteindre la maison d'Elise dans le quartier d'à côté, une amie d'Elena qui a accepté de me laisser utiliser son garage pour cacher ma Harley le temps que j'en parle à ma mère .

- Bonjour Élise, lancé-je essoufflée en regardant la vieille dame déjà réveillée, assise sur la chaise en bois sur son palier, un mug fumant à la main .

- Bonjour petite, me sourit-elle .

Je pris la clé du petit garage qu'elle m'avait déjà remise et ouvrit la petite porte, comme à chaque fois que je vois mon petit bijoux que j'aime un peu plus à chaque fois que je remonte dessus , je souris .

- Bonjour ma belle, lancé-je en retirant la béquille pour la faire avancer et la faire sortir de ce petit garage, merci beaucoup Élise, lancé-je en revenant vers ma bécane après avoir refermé le garage. Merci ! Et surtout je vous promets que c'est temporaire. Me justifié-je a cette gentille vielle femme .

- Oh voyons, ce garage est vide mon enfant tu peux en disposer autant que tu veux, m'annonce-t-elle mot par mot, lentement .

Je me contente de lui sourire, de refermer mon casque et de partir avant qu'elle entame une autre phrase. Merci beaucoup Elise tu es un ange mais je suis en retard et ta lenteur naturelle ne m'aide pas .

A peine engagé sur la route principale que l'un des meilleurs moments de la journée commence. Le vent frappe fort ma peau dénudée , mais on s'y habitue, j'ai coincé toute ma chevelure à l'intérieur de mon casque, histoire qu'elle ne prenne pas le vent et que je n'arrive pas au lycée avec les cheveux gras comme Fred .

Je chantonne et profite de mon petit bolide que je maîtrise de plus en plus, la position des pieds est assez haute en vue du niveau de la banquette, sur celle-ci comparé à celle où j'ai appris, j'ai plus d'accessibilité au pédales , la Street 750 ne m'a été offerte pour rien , elle est faite pour les petits gabarits , quelqu'un comme Cameron par exemple ne pourra jamais monter sur ce type de Harley .

Je soupire d'exaspération en voyant le grand portail au loin, fourmillant de monde, je me surprends même à ralentir, retissante de mon entrée. Puis à m'arrêter lorsque je reconnus la voiture blanche de Carter s'engagent vers le portail, une rue plus loin, j'ouvre mon casque au niveau des yeux et les plisses directement après a cause de la différence de couleur .