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- Je vais bien maman, toi comment tu vas ? Max et Jenna ? Tout le monde va bien ?

La voix de mère est une douce mélodie à mes oreilles, je n'aurais jamais cru dire ça un jour, mais j'aurais adorée qu'elle me hurle dessus toute la nuit ou même pendant plusieurs jours, pourvut qu'elle soit là, qu'elle me prennent dans ses bras et que l'espace d'un instant, j'oublie ce monde cruelle ou je viens de plonger tête baissée .

- Oui ma puce tout le monde va bien, mais pourquoi tu m'appelles à une heure aussi tardive ? Est-ce qu'il t'ai arrivé quelque chose ? Déblatère-t-elle affolée dans sa manie unique de paniquée pour un rien .

- Non, Non, tout va bien maman, ne t'inquiète pas, dis-je d'une voix faussement amusée pour anéantir ses doutes, désolée je n'ai pas regardé l'heur, je voulais juste prendre de vos nouvelles .

J'aimerais tellement tout lui raconté, avoir son avis , mais toutes personnes avec un minimum de jugeote connaîtrait déjà l'avis d'un parent sur ça, il n'y aura jamais rien d'objectif dans son avis .

- Très bien , tu m'as fait peur, entendis-je rire ce qui me fit sourire .

- Tu t'es faite peur toute seule maman , répondis-je amusée , comme à chaque fois .

- N'insulte pas ta mère jeune fille !

Je ris alors que le téléphone fait encore des siennes dans des bruits dérangeant dans mon oreille, le réseau est vraiment horrible chez eux, mais en même temps c'est au milieu de nulle part.

- Je dois te laisser maman, je vais me coucher, commencé-je en voyant Cameron sortir de la grande salle où les quelques restant papotaient pour fumer dans la cour vide et sombre. Prenez bien soin de vous, on se revoit bientôt .

- Bisou ma chérie , fait attention à toi , et surtout pas de bêtises .

Je me tus un moment , oh , si tu savais .

- Bisou maman , fini-je en raccrochant .

Je me retourne , Cameron est face à moi , un nuage de fumée s'échappe de sa bouche et ses yeux légèrement rougeâtres à cause des joints qui ont comme d'habitude tourné, se plantent sur moi .

- Tu mesures combien ? Lance-t-il soudain .

Sa voix est fatiguée, ce qui fait elle est encore plus grave, la nuit est sombre et son énorme silhouette face à moi est très peu éclairée, tout ça associé à ce que j'ai vu il y'a quelques heures, j'ai honte de dire ça mais à ce moment précis, il me fait peur .

- Quoi ? Froncé-je les sourcils en croisant les bras sur ma poitrine .

- Je te demande combien tu mesures ? Répète-t-il d'un ton calme en tirant de nouveau sur sa clope .

- Un mètre soixante-sept, répondis-je lentement en fronçant les sourcils de plus belle .

Un léger sourire casse sa mine effrayante et il s'approche d'un pas de plus vers moi .

- Un petit mètre soixante-sept de pur emmerdes. Lâche-t-il de but en blanc.

Je hausse les sourcils, étonnée.

- Tu es intenables, têtue comme une mule et par dessus tout, tu es maladivement curieuse, énumère-t-il , tu es tout ce que habituellement je déteste, fini-t-il en posant sur moi ce regard que je vois très souvent celui où il semble résoudre l'un des dilemmes les plus difficiles qu'il ait vu.

- Hum , je ....

- Tu n'aurais jamais dû me faire passer pour mon frère ce jour-là avec ta famille, ajoute-t-il, quelque chose s'est passé ce soir-là, je ne sais pas quoi mais j'étais certain, continue-t-il de sa voix profonde et vibrante, que tu ne quitterais plus jamais ma vie .

Vos promesses 2 : InsertionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant