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- Très jolie moto, me lance une fois alors que je traversais les couloirs de mauvaise humeur comme à chaque fois que je mets les pieds dans ce lycée .

Je pivote la tête et vis une personne que je ne connaissais ni d'Adam ni d'Ève. Un type la bouche sur le côté dans une espèce de grimace qui pour lui est certainement un sourire de tombeur, en hochant la tête vers moi .

- Merci, répondis-je simplement en continuant ma route ne le laissant pas ajouter la phrase qu'il semblait sur le point de formuler .

Je viens de me taper une heure de cours avec un Carter plus insupportable chaque jour qui passe, je vais finir par être obligée de le dire à Cameron. Et dieu sait comme je n'aime pas qu'on prenne ma défense mais là je n'en peux vraiment plus , et je suis à court d'idées. Alors les tentatives d'approche de ce genre pas des personnes qui essaye par tous les moyens d'être populaire j'en ai ras le cul , si il me parle à moi, c'est parce qu'ils pensent tous que je suis là plus docile , comme ça été le cas pour les deux petites connes de la dernière fois , donc je ne me gêne plus .

Arrivée à mon casier, je repose mes livres et au moment de le refermer une voix s'élève sur ma gauche .

- Hey, minaude une voix hésitante et étranglée, salut , finit-t-elle sur le même ton .

Je soupire malgré moi sur le point d'envoyer bouler une personne de plus mais en pivotant la tête je pose les yeux sur le petit blanc de la dernière fois, mince aux raits enfantins aux lunettes carrées et au boucles définies en grosse touffe sur tout le crâne .

- Hey , lui répondis-je dans un petit sourire en refermant la petite porte métallique de cette couleur entre le gris et le vert , Tim c'est ça ? Lancé-je en fronçant les sourcils et en le pointant du doigt légèrement moins sur la défensive face à sa mine gênée .

Connaissant mon problème à retenir les prénoms je préférais être sur .

- Oui , oui , semble-t-il soudain surexcité , tu t'en rappelle , lance-t-il dans un sourire sans me regarder longtemps dans les yeux .

- Tu me l'as dis y'a seulement quelques jours, je commencerai vraiment à me poser des questions à propos de ma santé mentale si j'avais déjà oublié, rie-je légèrement .

Il rit aussi d'un rire crispé, il a l'air atrocement mal à l'aise, je peux comprendre car je ne l'ai jamais vu parler à quelqu'un, toujours seul et isolé, parfois je l'envie. Seulement parfois. J'étais comme lui avant et c'était beaucoup moins de pression .

- Okdalina, commence-t-il en s'éclaircissant la gorge et en remontant plusieurs fois ses lunettes montrant d'autant plus son anxiété permanente car je ne l'ai encore jamais vu détendu, je , je voulais te dire, commence-t-il difficilement , j'ai , hum , je sais pas comment tu vas le prendre mais , continue-t-il .

Il balbutie des mots en rafale désordonnée ne sachant certainement pas comment s'exprimer et je plisse les yeux et croise les bras sur ma poitrine me concentrant attendant qu'il accouche.

- J'ai, continue-t-il en se grattant la tête cette fois, j'ai un projet que je voudrais te montrer, commence-t-il donc à m'expliquer .

Mais alors que mes pupilles glissent inconsciemment derrière son épaule lors de son récit , quelque chose ou plutôt quelqu'un au loin attire mon attention et je relâche mes bras le long de mon corps .

- Je voudrais avoir ton avis, continue-t-il alors que je n'écoute que d'une oreille, parce que tu es....

- Hum, Tim, lancé-je en le coupant sur sa lancée, les yeux toujours rivés sur ce qui apparaît au fond du couloir, je suis sûr que je vais adorer, lancé-je en lui tapotant l'épaule, on en parle une autre fois d'accord ? Finis-je en lui souriant et en passant près de lui .

Vos promesses 2 : InsertionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant