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Je me réveille à cause de mon téléphone qui hurle de cette alarme qui est à sa quatrième ou troisième répétition, et j'ai l'impression d'être passé sous un camion , à peine sortie du lycée après une journée affreusement longue, nous sommes passés Cameron et moi au club. J'ai récupéré ma Harley et l'ai laissée chez Élise, avant de revenir plonger toute habillée dans mon lit.

Sommeil réparateur, tu parles ! J'ai l'impression d'être entré dans une seconde dimension , je suis larguée, et j'en serait même à me demander quelle année nous sommes, c'est horrible. Je me remet debout et reste encore les yeux fermés plusieurs longues minutes et je suis pratiquement sûr que je pourrais facilement continuer à dormir ainsi .

Mais bon, il va falloir que je me bouge, je me prépare dans ma routine habituellement rapide et relativement simple prête pour aller chercher ma bécane chez notre veille bonne femme .

Il va vraiment falloir que je parle à ma mère de ma bécane, ça ne peut plus durer. A peine avais-je ouvert la porte d'entrée de la maison après avoir crier un « au revoir » , que je vis ma mère sur le porche, avançant vers la porte .

- Maman ? Lancé-je les sourcils froncés avec un son partagé entre ma voix ordinaire qui refaisait surface et le sifflement qui ne m'a toujours pas quitté .

- Ah Bonjour chérie, me lance-t-elle dans un sourire. Quoique sa mine semble étrange, ta gorge va mieux ?

- Oui, on peut dire, répondis-je tout de même doucement évitant de trop en abuser espérant récupérer le plus vite possible .

- Rappelle-moi de te faire un autre thé ce soir, tu n'as rien pris à manger ? J'ai fait des cookies, Lance-t-elle dans son éternel affolement de maman poule .

- Non c'est bon, j'ai pris des tartines, lui dis-je en refermant la porte lui faisant donc face sur le petit espace en bois, qu'est-ce que tu fais là ? L'interrogé-je ayant l'habitude de la voir à l'intérieur à cette heure .

- Eh bien , lance-t-elle, je reviens de chez madame Barney je lui ai apporté des cookies, m'explique-t-elle .

Mon cœur fit un bon dans ma poitrine, Madame Barney merde, j'espère que cette vielle peau ne lui a rien dit de ce qui s'est passé pendant son absence, sachant qu'elle épie absolument tout de sa putain de fenêtre .

- Tu sais , je crois que tu as raison à propos d'elle, commence-t-elle en fronçant les sourcils .

- Comment, tenté-je de lui dire la voix serrée par une angoisse difficile à dissimuler , comment ça ?

- Je croyais qu'elle était tout à fait saine d'esprit je lui avais même demandé de garder un œil sur toi en mon absence, mais elle a commencé à me raconter tout ce qui s'est passé ici , disant qu'un jeune homme était venu, même deux, qu'il y'a eu des cries qu'elle aurait entendu au beau milieu de la nuit, commence-t-elle a énuméré alors que je frôlais la crise cardiaque, là je l'ai cru et d'ailleurs tu étais sur le point de passer un mauvais quart d'heure jeune fille , énonce -t-elle gravement .

- Mais ? Continué-je en fronçant les sourcils le cœur battant dans les tempes sentant que sa phrase n'est pas finie .

- Mais ensuite elle s'est mise à me parler motos qui sont arrivés , d'une femme qui criait au téléphone dans la rue , d'un type qui aurait fracassé la porte à coups de pieds , ajoute ma mère presque en riant , alors je lui ai dis « mais madame Barney la porte n'est pas du tout cassé » et elle me répond, sourit ma légèrement ma mère , « Oh , mais ça c'est parce que deux autres hommes en moto sont venu la réparé » , fini-t-elle par lâcher un petit rire .

Les yeux grand ouverts, je ris avec elle histoire de rester là plus naturelle possible , même si mon ventre est en monde moulinette .

- Et quand elle a ajouté qu'un beau jeune homme lui a fait un clin d'œil, je l'ai vite remercié et me suis enfui , finit-t-elle dans un léger rire .

Vos promesses 2 : InsertionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant