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- Lorsqu'on m'a dit qu'une certaine fête foraine me demandait à l'extérieur, commence Lorenzo en contournant cet espèce de bureau dans cette pièce vers laquelle j'ai été escorté pour s'asseoir en face de moi. Je dois avouer que je n'y croyais pas trop, sourit-il en étirant ses lèvres charnues, mais te voilà ! Fini-t-il en posant ses coudes sur la surface boisée qui nous séparait .

Dans ce moment de panique ou je me demande si j'ai pris la bonne décision , je ne suis pas maîtresse de mes pupilles qui voltigent un peu partout dans cet espace clos. Une pièce très peu meublée au seconde étage en bas tout donnait l'air d'un motel tout à fait normal avec l'espace bar ,la réception et tout ce qui s'ensuit, particulièrement bruyant et peuplé mais typique .

Pas contre une fois en haut, l'ambiance change, ça n'a plus l'air si inoffensif et tous ces hommes armés, évidemment, n'aident pas à apaiser mon angoisse. Mais je n'ai pas le droit d'extérioriser ça .

- Et bien, lançai-je en posant mes mains de part et d'autre de la chaise sur laquelle j'étais assise, me voila, fini-je dans un sourire aussi énigmatique que le sien .

Le tatouée à la peau d'une extrême blancheur se passe une main sur son bras de haut en bas, glissant sur ses tatouages raffinés et détaillés, ses bagues sur chaque doigt, le regard toujours braqué sur moi .

- Que me vaut cet honneur ? Lance-t-il , je doute que la raison de ta venue soit réellement mes affaires avec les Shadows, conclut-il la mine toujours aussi amusée .

- J'aimerais qu'on puisse parler, commencé-je en me penchant légèrement en avant, en privé, ajouté-je en orientant mes pupilles vers la troupe de gaillard éparpillé dans la pièce .

Ses yeux d'un marron légèrement sombre ne me quittent pas et je peux aisément y voir le trouble et l'incompréhension se mélanger rapidement avec cet éternel amusement qu'apparemment toute situation qui m'inclut lui procure .

- Laissez nous, résonne donc sa voix bien que ses yeux restent toujours verrouillés à moi .

Je me racle la gorge, légèrement mal à l'aise pendant qu'ils quittent la pièce sur ordre de leur jeune président .

- Alors ? Hausse-t-il son sourcil ébène au-dessus de son œil commençant à perdre sa patiente au profit d'une curiosité scintillante .

- Je suis bel et bien ici pour affaire Lorenzo, commencé-je ce qui sembla l'étonner, c'est à propos de l'offre d'aide que tu as proposé au club, ajouté-je rassemblent tout mon courage pour ne pas flancher .

Maintenant le second rejoint le premier en haut de son front, captivé. Je vois que j'ai toute son attention .

- Tu vas aider le club à transporter leur marchandise et à la livrer vers le sud comme convenu, commencé-je, et en échange tu obtiens trente pour-cent des bénéfices de la vente lui expliquai-je le plus calmement du monde .

- Ah, rit-il, c'est vraiment très loin de ce qui était convenu joli cœur , annonce-t-il d'un ton moqueur .

- Je sais, le coupé-je d'un ton sérieux, mais se sont les nouveaux termes, conclue-je solennellement sans battre des paupières.

Il se redresse lentement, contourne son bureau et vient se caler légèrement contre ce dernier, debout sur ma gauche. Il remet en arrière des mèches de ses cheveux naturellement raide qui s'échappaient de son bun , la chaîne en métal accrochée aux mailles de la ceinture de son jean se balance et se cogne contre le bois du bureau derrière lui et ses pieds vêtu de boots noir se croisent légèrement posées l'une sur l'autre .

- Tu sais que même si je t'apprécie Okdalina, commence-t-il en croisant les bras sur sa poitrine. Notre relation n'est pas assez solide pour que tu me donnes des ordres malheureusement. souffle-t-il un rire. Et je doute que ce marché viennent d'eux, je me trompe? Dit-il en levant les sourcils d'une mine à la fois désolée et amusée.

Vos promesses 2 : InsertionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant