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Après avoir analysé la situation, je relâche la porte qui se referme dans un claquement auquel elle ne s'attendait certainement pas. On sait d'où Carter tient son culot ! Se pointer chez moi après m'avoir traité comme elle l'a fait ? Non, elle peut parler à la porte.

Je pivote, prête à repartir vers la cuisine quand on sonne à nouveau, je grogne et roule des yeux. Ma mère m'interpelle depuis la cuisine, certainement étonnée que ça sonne à nouveau .

- Quoi ? Craché-je rageusement en ouvrant violemment la porte, la réaction n'était-elle pas assez claire ?

- Navrée, mais je me dois d'insister, ajoute-t-elle en me regardant droit dans les yeux l'air crispé, certainement agacé par mon geste .

- Okdalina, qui est-ce ? Lance soudain la voix de ma mère en longeant le petit couloir , oh bonjour , intervient-elle donc en posant ses yeux sur la femme en robe à manche mi-longue , courte de couleur prune .

- C'est rien , je , commencé-je essayant de ne pas mêler ma mère à ça .

- Bonjour, vous devez être là mère d'okdalina, lance la femme d'affaire en tendant la main vers me mère, je suis Eléonore Brown, ravie de faire votre connaissance, continue-t-elle dans son sourire hollywoodien qui maintenant me paraît particulièrement faux .

- Eléonore Brown ? Lance ma mère en fronçant les sourcils et en serrant la main qui lui était tendu, je vous ai déjà vu à la télé vous êtes activiste pour la cause féministe et d'autres sujets, c'est bien ça ? Lance ma mère en lui souriant apparemment étonnée mais excitée. Loin de se douter de la situation.

Le sourire de cette femme qui pue l'argent s'élargit.

- Oui, effectivement, mais avant tout PDG de mes nombreuses entreprises, continue-t-elle de sourire en replaçant une mèche derrière son oreille dans ce faux air modeste qui me ferait presque vomir .

- C'est, hum... remarquable, lui sourit faiblement ma mère mais la connaissant je sais que derrière cette expression se cache une confusion totale. Et...en quoi pouvons-nous vous aider ? Finit par demander à ma mère appuyant mes pensées précédentes .

Ma mère passe un regard légèrement inquiet sur moi, puis la dame en face de nous ainsi que ses deux grands garde du corps tout de noirs vêtue, debout devant la voiture garée derrière.

- Je suis venu, commence-t-elle à répondre .

- Tu nous laisse une seconde maman ? Lancé-je là coupant dans sa phrase en pivotant la tête vers ma mère .

Elle pose sur moi un regard interrogateur et perplexe, alors j'ajoute .

- Donne moi cinq minutes, je t'expliquerai plus tard , lui murmuré-je d'un ton qui se veut convaincant .

Elle fronce les sourcils de plus belle, mais abdique, hors de question qu'elle entende un mot de cette femme.

- Très bien, fini-t-elle par lancer en passant son regard très peu rassuré sur moi et la femme sur le palier , vous voulez entrer ? Invite quand même ma mère par politesse .

- Non, c'est bon maman, ça sera rapide. Dis-je rapidement pour l'empêcher de mettre un pied sous notre toit .

Je sors alors sur le porche moi aussi, après avoir souri à ma mère qui n'a toujours pas perdu sa mine suspicieuse, ce qui dans ce cas précis, est tout à fait normal .

- Qu'est-ce que vous voulez ? Lancé-je en m'adressant enfin à notre chère invité surprise alors que nous nous éloignons de la porte, et parlez vite.

Nous décidons les petites marches boisées pour atterrir sur l'allée légèrement verdoyante .

- Je veux parler à mon fils, commence-t-elle sans transition , et je ne vois personne d'autre qui pourrait m'aider à part vous ! Ajoute-t-elle apparemment, sérieuse.

Vos promesses 2 : InsertionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant