Divins

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Le 17 septembre 1973, parc de Poudlard... avec un doux soleil en une belle après-midi...
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Eve lisait son manuel de botanique, le front légèrement froncé prouvant qu'elle était complètement plongée dans sa lecture sérieuse. À côté d'elle, un garçon brun clair, Evan, allongé sur le ventre feuilletait son grimoire de métamorphose en poussant parfois des soupirs. Un autre aux cheveux corbeaux, Regulus, était assis, les yeux levés vers une tour du château qui protégeait une école.

— Vous pensez qu'un jour, je pourrais le toucher ? Demanda ce dernier à ses deux amis.

— Il doit être triste d'être toujours enfermé dans ce bureau, dit l'autre. On devrait jamais enfermé les oiseaux.

— Evan et sa bonté d'âme, se moqua Eve en redressant la tête.

Elle remarqua alors un groupe de filles un peu plus loin qui leur jetaient des regards, parfois en gloussant. Elle sourit amusée.

— Mais tu as raison, reprit-elle. C'est bien dommage de ne pas voir cet oiseau volé. Reg, pourrait le suivre avec son balai.

— Ce serait bien, dit Regulus. Je suis sûr qu'il va plus vite que mon balai.

Evan pouffa de rire. Il sortit sa baguette magique sans vraiment penser réussir ce qu'il voulait faire. Il se concentra et pointa la baguette vers la fenêtre la plus haute de la tour.

Alohomora ! Dit-il.

La fenêtre s'ouvrît alors d'un coup. Evan cligna des yeux.

— Evan ! S'écria Eve. Je doute que le professeur Dumbledore apprécie que tu lui ouvre sa fenêtre !

Regulus éclata de rire. Evan lui sourit et redressa le menton, fier de lui.

— Je ferais ça jusqu'à que Regulus puisse voir son oiseau, décida-t-il.

Plus loin, le groupe de filles gloussaient de plus belle. Parmi elles, une jolie brune aux yeux d'un vert eau, ne riait pas. Elle observait son camarade. Evan roula sur son dos se rapprochant des jambes fines de sa cousine. Il caressa son bras avec douceur et tendresse.

— S'ils n'étaient pas cousins, on penserait qu'ils sont ensemble, dit une blonde.

Ses amies gloussèrent de plus belle. La brune fronça des sourcils. Ils étaient si beaux et pas que les deux Rosier. Regulus Black avait aussi un charme, plus réservé que ses deux amis. Depuis leur première année, ces trois là ne se quittaient jamais. Ils étaient enviés. Tout ce qu'ils entreprenaient, ils le réussissaient. Ils étaient mystérieux, parlant jamais avec les autres.

— Anémone ?

La brune se tourna vers son amie, blonde.

— Oui ?

— Tu n'as aucune chance, dit son amie. Jamais ta famille sera d'accord que tu t'approches d'un Rosier !

— Je ne m'approche pas d'un Rosier, murmura Anémone. Je veux seulement Evan Rosier.

Evan.

A douze ans, il était déjà avec le visage d'un beau jeune homme. Il avait en lui un attrait qu'aucune fille de Poudlard n'arrivait à oublier et à ne pas être charmée. Ses yeux clairs étaient un mystère, sur ce beau visage. Il y avait un éclat de malice, toujours brillants narquois comme s'il savait plus de choses que les autres. C'était sûrement le cas.

Les Roses NoiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant