Ensemble à nouveau

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Circé regardait autour d'elle sur le quai. Les élèves l'évitaient ou la regardaient l'air soupçonneux. Elle croisa alors deux yeux gris l'air inquiet et surtout peinés.

Sirius Black déglutit. Il serra son poing et s'éloigna du groupe nombreux de rouquin. Il sourit à Harry.

— On se revoit pour ton anniversaire, dit-il.

Il s'approcha alors d'une jeune sorcière complètement seule et perdue. Il toussa et observa les groupes autour d'eux. Vers la barrière magique, des hommes du ministère espionnaient, espérant peut-être attraper Baudoin Rosier. Sirius savait que c'était peine perdue. Un peu disparate, des binômes de sorcier jetaient des coups d'œil vers Circé. Sirius était conscient que eux, ils espéraient la kidnapper, preuve que Grindelwald avait peut-être dit la vérité : Baudoin n'avait pas eu le choix; il l'avait fait pour protéger Circé.

— Heu... Circé ?

Les yeux bleus marine de Circé se levèrent. Elle fit un doux sourire et Sirius sentit son cœur se serrer. Les Rosier avaient toujours étaient beaux. Il se souvenait de Eve Rosier, blonde et avec les mêmes yeux que sa fille. Eve avait souvent été le challenge des garçons. Tous espéraient être son ami et si possible plus. Sauf que Eve avait déjà ses deux amis : Evan et Regulus. Sirius avait été un peu jaloux de son frère d'être aussi proche d'eux : les cousins Rosier.

— Grindelwald m'a contacté, dit Sirius en évitant de trop la regarder. Il m'a demandé de... de te conduire jusqu'à chez toi. Il m'a donné l'adresse.

Circé hocha de la tête avec toujours ce sourire doux. Elle était vraiment belle. Elle était droite, une main posé sur son ventre que Sirius remarqua d'un coup. Il ouvrit la bouche, choqué. Il toussa pour se redonner convenance et attrapa la valise de sa nièce.

— Je m'occupe des bagages, dit-il en prenant le panier du chat.

Ce dernier cracha dans son panier. Circé lui dit un mot doux qui le calma immédiatement. Sirius sourit et fit un signe de tête vers la barrière magique.

— J'ai une voiture, dit-il. On passera inaperçu parmi les moldus.

— D'accord...

Elle le suivit en silence, inquiète de retrouver alors une maison vide.

Dans le Nord, au porte du parc de Poudlard, Baudoin attendait appuyé sur un arbre, les yeux tournés vers une tombe blanche. Un bruissement le fit se retourner et il sortit sa baguette magique qu'il rabaissa en reconnaissant le vieux sorcier qui s'approchait en grommelant contre les racines, les branches et les ronces.

— Vous avez déjà ramené Circé ? Demanda Baudoin.

— J'ai demandé à quelqu'un de confiance, répondit Gellert avec un sourire. Ne t'inquiète pas. Elle est en sécurité.

Baudoin grogna. Ce n'était pas ce qu'il avait prévu.

— Bon, dépêchons nous d'aller... le chercher, dit-il.

Ils avancèrent droit vers la tombe dans la nuit à peine éclairée par un croissant de lune. Gellert déglutit si proche de la tombe.

— Je suis désolé, murmura Baudoin.

— Attends avant de t'excuser, dit le mage. Si on oublie la chute... ça a sûrement marché.

— Et si j'ai mal ralenti sa chute ?

— Je ne savais pas que tu pouvais échouer quelque chose, répliqua Gellert. Bon... on... on l'ouvre ? Tu... Il faut laisser la baguette magique. C'était ce qu'il m'avait demandé au cas où...

Les Roses NoiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant