L'examen des baguettes

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... La première tâche aura pour but de mettre votre audace à l'épreuve... Nous ne vous dirons pas à l'avance en quoi elle consistera... Le courage face à l'inconnu est une qualité très importante pour un sorcier...
... Très importante...
Cette première tâche se déroulera le 24 novembre, devant les autres élèves et les juges... Les champions n'ont pas le droit de demander ou accepter une quelconque aide de leurs professeurs...
... Ils affronteront la première tâche seulement armé de leur baguette magique...

🥀

Baudoin sortit de la petite pièce, pensif. Il redressa la tête et fit un sourire en voyant Circé assise sur la table des professeurs, balayant le vide de ses jambes, inquiète et impatiente. Il se dirigea vers elle alors qu'elle regardait ses pieds.

— Hé..., dit-il doucement. Tout va bien. Je crois que la première tâche va être d'affronter un monstre. Ça ne va pas vraiment me changer de d'habitude.

Circé leva son menton et se jeta dans ses bras. Les autres champions sortirent tour à tour. Karkaroff poussait le bulgare, l'invitant à se dépêcher. Il voulait dormir. Baudoin pouffa de rire, puis posa son crâne contre la poitrine de Circé, alors que les françaises partaient avec un regard noir pour lui, mais surtout Potter qui s'arrêta au milieu de la Grande Salle, l'air perdu.

— Potter... son nom est sorti à peine après que tu es passé la porte, expliqua Circé. Dumbledore n'avait pas l'air bien.

— Hmm... pauvre vieux, marmonna Baudoin en serrant ses bras autour d'elle. Si on retournait là bas ? Dans notre jardin ?

Circé posa ses mains sur ses joues et le fit redresser sa tête. Il sourit avec tendresse.

— Oui, dit-elle. Je vais là où tu veux.

Il sourit un peu plus. Un pas claudiquant résonna alors. Les yeux de Circé s'assombrirent. Baudoin se retourna vivement, sortit sa baguette magique et regarda Maugrey qui s'arrêta en les remarquant.

— Tu vas me tuer, Rosier ? Grogna l'Auror retraité.

— Vous manquerez à personne, vous, répondit Baudoin. Une chance pour vous. Personne vous pleura. Personne ne souffrira.

— Ton père était un sacré sorcier, dit Maugrey. Sûrement un des meilleurs des partisans de Voldemort.

Dumbledore et Croupton sortirent alors. Baudoin rangea rapidement sa baguette magique.

— J'aimerais que vous souffrez, dit-il à Maugrey. C'est ce que vous méritez. Vous devriez être à Azkaban, autant que les Mangemorts.

Maugrey ricana dans un grognement.

— Est-ce un professeur qui a mis ton nom ? Demanda-t-il. A qui as tu demandé ou même forcé ?

— Je n'ai forcé personne, je n'ai demandé à personne, répondit Baudoin. Quelqu'un devait avoir envie de voir ce dont je suis capable d'accomplir.

— Et qui ?

Baudoin haussa des épaules.

— Ça m'est égal, dit-il. Ne vous inquiétez pas, Poudlard aura la coupe à nouveau. Je déteste perdre. Viens, Circé...

Il attrapa la main de sa cousine. Elle sauta sur le sol et elle sourit en s'accrochant au bras de Baudoin, qui souriait heureux. Ils n'allèrent pas dans leur salle commune. Ils ne voulaient pas supporter le brouhaha de leurs camarades qui devaient fêter la nomination de Baudoin. Ils sortirent de l'école, traversèrent le parc, puis plongèrent dans la forêt dangereuse mais si tentatrice pour rejoindre un jardin secret.

Les Roses NoiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant