Baudoin caressait chaque centimètre de peau de Circé, comme s'il voulait se souvenir de chaque forme de ce corps parfait. Il laissait ses lèvres parcourir chaque courbes. Elle haletait de plaisir dans ses mains expertes, le corps arqué espérant plus. Depuis leur mariage, il n'y avait pas un soir où ils ne se retrouvaient pas pour s'aimer encore et encore, jusqu'à l'épuisement, ne se levant que vers midi le lendemain. Circé allait ensuite en classe, et Baudoin disparaissait alors dans une salle de classe travaillant son plan et surtout créant un sort qui se devait parfait. Tout ne serait qu'illusion. Rendre le sort de stupefixion pour qu'il apparaisse vert et surtout qu'il endorme aussi profondément qu'une goutte du Mort Vivant. Et surtout un sort que les autres croiront mortel. Des rats avaient disparu de la salle de classe de métamorphose pour les expériences de Baudoin qui après un mois de pratique commençait sérieusement à s'énerver de ne pas réussir. Il avait encore le temps mais Baudoin n'avait pas l'habitude de l'échec. Ça faisait des années qu'il n'avait pas réussi du premier coup un sortilège. Il souffla et fit apparaître un verre puis le remplit d'eau. Il était un peu fiévreux, dormant peu.
Circé voyait souvent Baudoin soupirer, faire la tête, ou encore répondre d'un grognement à ses professeurs qui lui donnaient des retenues pour avoir séché des journées entières. Elle s'inquiétait toujours pour lui, le voyant de plus en plus sombre. Elle essayait de lui parler mais il n'écoutait pas vraiment, perdu dans ses pensées. Elle essayait de lui faire oublier la proposition qu'il avait fait à Voldemort en l'aimant plus, si c'était possible, chaque nuit. Elle lui disait des mots doux, lui promettant de n'aimer que lui et à jamais. Elle en oublia même un soir de décembre de prendre sa potion contraceptive, alors que Baudoin se jetait sur elle, preuve qu'il était à bout et qu'il avait besoin d'être aimé.
— Beau...? Est-ce que... ça va ?
— Hmm...
Il avait la tête dans le creux de son cou, respirant son parfum, comme un vampire s'abreuvant de sang.
— Beau ? Est-ce que nous rentrons à la maison pour Yule ?
— Oui.
Circé était rassurée. Ça leur ferait du bien à tous les deux. Elle le caressa alors avec douceur. Baudoin se redressa et l'embrassa avec passion. Tout chez lui hurlait le désespoir et la peur. Il n'arrivait pas à faire ce qu'il voulait.
— Circé... Cissy... Tu me fais confiance ?
— Oui !
— Peu importe ce qu'on te dira, promets moi de ne jamais les croire, dit Baudoin. J'aimerais tellement t'offrir un monde sans monstre...
— Quand je suis avec toi, je ne vois plus les monstres. Parfois... je me dis qu'on devrait faire comme Gellert et partir loin de tous ça...
— Il a tué nos parents, grogna Baudoin. Il a tué notre famille... Dorian... et... même si c'est moi qui l'ai tué... c'est sa faute à lui ! Je me dois de les venger... tous...
— Beau... Je ne veux pas que ça te tue aussi cette vengeance...
Baudoin l'embrassa.
— Ne t'inquiète pas pour moi... Je serais toujours avec toi.
Il glissa sa main dans celle de Circé et caressa l'anneau et la bague de fiançailles.
— Je serais toujours là...
Il embrassa sa poitrine là où le cœur de Circé battait fort. Il embrassa son front.
— Toujours là.
Circé se redressa vers lui, demandant plus. Baudoin obéit, alors qu'elle le masturbait avec douceur et lenteur. Il soupira d'aise et reprit ses caresses. Il suça la pointe de ses seins, la massant doucement. Elle gémit, invitation à continuer. Elle glissa ses mains vers ses fesses et il la pénétra en fermant les yeux puis l'embrassa à chaque mouvement de reins. Ils haletaient l'un contre l'autre, dans l'herbe fraîche de leur jardin secret.
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Les Roses Noires
FanfictionSang aussi pur que froid, elle se jura cette nuit là, tenant dans ses bras son bébé de venger la mort de cet homme qui avait fait battre son cœur, qui avait su faire réchauffer ce sang pur en elle, qui avait offert sa semence pour offrir au monde un...