La demande de Granger

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Douceur automnale...
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Circé caressait Petit Roi qui s'était allongé de tout son long entre les assiettes, renversant les verres des autres, qui grimaçaient en voyant cette boule de poiles à leur table.

— Sérieux, Rosier, ce n'est pas un endroit pour ce chat, grogna Malefoy. On mange !

— Mange ailleurs si ça te dérange, répliqua Circé.

— Tu pourrais me parler autrement ! S'écria le blond. Je suis préfet, je te rappelle !

— Ah ? Dit Circé. Et ?

Malefoy poussa un long soupir.

— Et contrairement à toi, les préfets sont les élèves qui peuvent mettre des retenues, dit alors Parkinson toujours à coller Malefoy. D'ailleurs je devrais t'en mettre une pour laisser ton monstre poilu sur notre table !

— Je n'irais pas, dit Circé.

Baudoin s'étira à côté d'elle. Toute l'école était au courant qu'il était allé à une seule retenue de Ombrage et que depuis cette dernière baissait les yeux chaque fois qu'elle le croisait et même faisait demi tour. Parkinson se pinça les lèvres et le regarda, avec peur. Elle n'osait imaginer ce qu'il avait fait lors de cette retenue.

— Vous êtes vraiment pas croyable, marmonna Malefoy. Laisse tomber, Pansy. Je n'ai plus faim de toute manière.

Baudoin toussa en le voyant tendre sa main vers un panier de pomme. Malefoy la retira rapidement. Baudoin leva sa main et tous se crispèrent autour. Malefoy pria de ne pas recevoir un maléfice alors qu'il ne savait même pas ce qu'il avait fait pour déplaire à son camarade. Baudoin prit une pomme. Malefoy baissa ses épaules, en soufflant.

— Dégage Malefoy, dit Circé. Tu n'as plus faim non ?

Malefoy avait le regard furieux mais il n'osait pas le diriger contre eux. Il partit donc sans sa pomme, le ventre vide. Parkinson ne le suivit pas.

— Un jour, vous allez tomber sur plus fort que vous, dit-elle. J'espère alors que vous serez écrasé comme des insectes.

Circé pouffa de rire.

— J'espère un jour rencontré plus fort que moi, dit Baudoin. Je deviendrais alors plus fort. Et je sais quand reconnaître un combat perdu. Je doute donc être écrasé comme un insecte, si je suis un volant et que je m'enfuie.

— Parce que tu sais fuir, toi ? S'étonna Parkinson. C'est sûrement comme ça que tu aurais survécu à une rencontre imaginaire avec Tu-Sais-Qui !

— Je ne voulais pas fuir, dit-il d'un ton neutre. Mais j'aurais dû le tuer pour survivre et ce n'était pas le bon moment. J'espère qu'il m'apprenne des choses quand même avant que je dois le tuer.

— On parle du Seigneur des Ténèbres ! S'exclama Parkinson choquée. Tu n'as aucune chance contre lui.

Baudoin arqua un sourcil. Il fit un sourire narquois. Il avait toutes ses chances justement.

— Beau ? J'ai fini de manger, dit Circé. On y va ?

Ils se levèrent ensemble, puis partir l'un contre l'autre. Parkinson les regarda, jalouse de Circé. Si seulement elle avait réussi à en faire une amie... elle serait peut-être avec lui : Baudoin Rosier. Mais dès leur première année, Circé avait été froide et distante avec les filles de sa classe, leur faisant souvent mal quand elle les surprenait à parler de son cher cousin.

— Ils sont où les Rosier ? Demanda une voix dans son dos.

Elle se retourna, les yeux noirs, vers la Gryffondor qui osait s'approcher d'elle.

Les Roses NoiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant