Baudoin était pour une fois présent pour voir deux bébés dans le ventre de Circé. Il souriait en tenant la main de Circé.
Andromeda Tonks avait accepté de venir avec Sirius. Elle avait passé le même contrat que lui : ne pas divulguer la résurrection de Dumbledore. Il fallait que ça reste secret pour le moment. Baudoin risquait sa vie si Voldemort apprenait qu'il était toujours en vie.
Depuis, Mrs Tonks était devenu une sorte de tante aimable et surtout avec des connaissances utiles dans le médical mais aussi pour élever un enfant. Elle venait tous les jours. Baudoin avait dû partir un soir, et il revint le lendemain matin, épuisé. Le ministère était tombé et il y avait eu quelques morts dont le ministre de la Magie. Déjà la chasse à la résistance avait commencé. Sirius était parmi les hommes à abattre.
— Vous pouvez rester ici, dit Circé le lendemain de l'attaque. Sirius... Restez. Vous serez en sécurité ici.
— Je dois aider les gens, dit-il. Mais... j'avoue que je préfère venir ici que chez moi.
— Alors il faut une chambre de plus ! Dit Circé joyeuse en se tournant vers Baudoin qui recevait un nouveau soin de Fumsek. Beau ? Qu'en penses-tu ? Une chambre pour Sirius.
Baudoin lança un regard noir à Sirius qui se recroquevilla sur sa chaise.
— Il m'a blessé pendant l'attaque, dit Baudoin d'une voix glaciale.
— Et toi aussi ! S'exclama Sirius. Tu veux que je te montre ma jambe ! Et les cheveux ! Regarde ce que tu as fait ! La moitié parti en fumée ! J'ai vraiment cru que tu allais me tuer !
— C'était un peu le but, répliqua Baudoin. Mais il a fallu que vous transplanez ! J'aurais ensuite lancé le même sort que pour Albus et on aurait pensé que vous étiez mort !
— Oh ça va ! C'est pas toi qui a cru mourir cramer ! Et puis l'autre là ! Servilus... rah, le salaud ! Il aime faire le sal...
— Sirius ! Coupa Circé en posant ses deux mains sur son ventre. Les enfants n'ont pas besoin d'entendre votre langage !
Sirius se pinça les lèvres. Baudoin était à deux doigts de le faire taire. Sirius déglutit.
— Bon... heu... je vais repartir de toute façon, dit-il. Je dois retrouver Harry.
— Albus a dit qu'il devait se débrouiller maintenant, dit Gellert en entrant dans le deuxième salon, plus petit. Moi, j'accepterais au moins l'invitation de votre cousine.
— Et voir mon meilleur ami avec ma petite cousine ? Grommela Sirius. Non merci.
— L'amour n'a pas d'âge, dit Circé avec un sourire.
Sirius roula des yeux et Gellert jeta un coup d'œil vers la salle à manger. Albus lisait les journaux, concentrés. Il ne devait même pas les entendre.
— Oui... l'amour n'a pas d'âge, murmura Gellert.
Il se redressa et frappa dans ses mains.
— Si on faisait une fête ? Suggéra-t-il.
— Et en l'honneur de quoi ? Demanda Sirius dans un grognement. Je ne vois rien de bien festif à fêter en ce moment.
— En l'honneur d'avoir survécu à deux attaques de Mangemorts, en l'honneur de Beau qui joue un jeu dangereux, en l'honneur de mon futur filleul, Éden. En l'honneur de la vie ! De l'amour ! De la paix !
Circé sourit.
— Un dîner aux chandelles vers la grande fontaine tout juste terminé, dit-elle. Ce serait parfait ! Non ?
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Les Roses Noires
FanfictionSang aussi pur que froid, elle se jura cette nuit là, tenant dans ses bras son bébé de venger la mort de cet homme qui avait fait battre son cœur, qui avait su faire réchauffer ce sang pur en elle, qui avait offert sa semence pour offrir au monde un...