Retenue sanglante

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Bureau du directeur.
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Dumbledore regardait son élève, gêné. Il était dans une position difficile depuis que Ombrage était venue le voir pour lui parler du cas Rosier qui avait quitté sa classe avec Circé après lui avoir répondu et même menacée, puis ne s'était pas rendu à ses retenues. C'était inadmissible d'après elle. Comme Rogue préférait éviter d'avoir les deux Rosier contre lui, il avait préféré juste envoyer Baudoin voir le directeur. Bien sûr, Baudoin n'était venu que le vendredi à la place d'aller dans le cours de Ombrage.

— Sais tu pourquoi tu es là ? Demanda Dumbledore.

Baudoin assis face à lui, haussa des épaules, plus intéressé par les bibelots dans le bureau, les yeux fixés sur un étui en argent.

— C'est une vieille relique, dit Dumbledore. Ce serait une des griffes d'un dragon que les fondateurs de Poudlard auraient vaincu. On dit qu'elle rend plus fort quiconque l'a sur lui.

— Inutile, murmura Baudoin.

Dumbledore sourit.

— Le professeur Ombrage m'a rapporté que tu n'allais plus en classe avec Circé et que tu n'avais pas réalisé tes retenues avec elle.

— Je lui ai pourtant dit que je n'irais pas, dit le jeune homme. J'ai bien mieux à faire.

— Je n'en doute pas, mais je vais devoir te demander d'y aller ce soir, dit Dumbledore. S'il te plaît.

— Pourquoi ?

Baudoin observait maintenant une statuette d'oiseau.

— Pour protéger Harry, répondit Dumbledore. Je crois que ses retenues sont éprouvantes pour lui. J'aimerais que tu m'en parles après.

Baudoin montra la statuette du doigt.

— C'est babylonien, dit Dumbledore. Je n'ai pas encore découvert ce que ça fait. Est-ce que tu iras ?

— Oui.

Baudoin soupira.

— Je vous ai dit que je protège Potter, dit-il. Jusqu'à notre prochain duel. J'aimerais voir si je me suis amélioré.

— D'accord, dit Dumbledore. Cet été ?

Baudoin hocha de la tête. Il avait donc un an pour continuer à s'entraîner. C'était long et bien trop, mais il pouvait patienter jusque là.

— Est-ce que ça va ? Demanda Dumbledore. As tu parlé à Circé ?

— Oui.

— C'est bien.

Ils se turent. Baudoin se leva alors et prit la statuette de l'oiseau et l'inspecta. Dumbledore le laissa faire alors qu'un portrait marmonnait que ce garçon n'avait aucune manière, était impoli et peu courtois.

— Ça ne semble pas enchanté mais... on sent de la magie, murmura Baudoin, oubliant complètement Dumbledore.

— Beau... il est l'heure d'aller manger, dit Dumbledore. Et tu as une retenue. Essaye d'y aller à l'heure.

Les Roses NoiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant