Quatrième rentrée

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Seul dans la gare...
1er septembre 1994. Ciel gris et pluvieux à Londres.
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Baudoin poussa un soupir devant la barrière magique. Circé lui fit un sourire. C'était partie pour une nouvelle année où ils n'allaient pas s'ennuyer avec ce qui les attendaient. Baudoin inspira. Il devait être le meilleur et se souvenir de ce que Grindelwald lui avait enseigné. Il gagnerait la coupe. Il montrerait à ce mage qu'il était vraiment bon.

— Prête ? Demanda-t-il à Circé.

— Avec toi, toujours, dit-elle.

Il hocha de la tête. Ensemble, ils traversèrent le mur.

Le quai n'était pas encore bondé. Ils étaient arrivés tôt. Ils entrèrent dans le dernier wagon, prirent le dernier compartiment. Ils seraient sûrement plus tranquille ainsi, pour discuter mais aussi juste être ensemble. Circé libéra Petit Roi de son panier. Le chat s'étira puis sauta sur les genoux de sa maîtresse, recevant des caresses de Baudoin et elle. Il ronronnait heureux.

— J'ai hâte de voir la tête de Grindelwald, dit-elle. Je sais qu'on ne doit pas être vu avec lui, mais ça va être si amusant. C'est la première fois que j'ai hâte d'aller à Poudlard.

Baudoin ria doucement.

— C'est vrai, dit-il. Ça va nous changer des années précédentes.

— Il faudra tout faire nous mêmes, rappela Circé. Trouver les épreuves, les préparer, et... les faire. Ça ira ?

— Je gagnerais si tu le désires, répondit Baudoin.

— Alors, gagne, dit-elle.

Baudoin lui sourit. Il n'avait pas besoin des encouragements des autres, celui de Circé en valait des millions. Il se sentait vraiment bien, et confiant.

Pendant tout le voyage, personne ne vint les déranger. Baudoin lisait un livre d'histoire sur le tournoi, pendant que Circé s'amusait avec Petit Roi. C'était calme malgré la pluie dehors qui s'intensifiait plus ils approchaient du nord. Un orage éclata à leur arrivée à la gare. Ils se dépêchèrent donc de prendre une diligence, après avoir traversé le train pour sortir devant l'entrée de la gare pour moins de mouiller.

— Pardon Potter, tu gênes, dit Baudoin au garçon devant eux.

Le brun à la célèbre cicatrice s'écarta en rougissant. Personne ne suivit les deux Rosier qui s'installèrent seul à une diligence. Circé sourit pendant le trajet.

— Pauvre amis... sous la pluie, dit-elle en parlant des Sombrals.

— On ira les voir demain, dit Baudoin.

Circé approuva avec un large sourire. C'était parfait comme programme. Ils avaient jusqu'à la fin octobre pour se reposer de leur été, ensuite, le tournoi des Trois Sorciers commencerait.

Comme si l'orage dehors ne suffisait pas, Peeves l'esprit frappeur de l'école avait décidé de mouiller un peu plus les élèves. Circé réagit vite et se protégea d'un parapluie transparent. Le fantôme lui tira la langue et se plaignit que c'était de la triche. Circé ne l'écoutait pas. Baudoin la conduisit à leur table habituelle. Ils se mirent vers la porte, souriant.

— Ça va aller ? Demanda Circé.

Baudoin hocha de la tête.

— Il n'a pas l'air là, dit-il en jetant un coup d'œil à la table des professeurs. J'espère qu'il s'est perdu en chemin. Il paraît qu'il est devenu fou.

— Fol Œil... Il tient bien son nom d'après papi, dit Circé.

— C'est lui le danger dans cette histoire, dit Baudoin. Son œil est dangereux. Il faudra être prudent.

Les Roses NoiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant