Patronus

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Salle commune de Serpentard, minuit à l'horloge qui sonne dans le vide... l'hiver s'est installé depuis quelques jours...
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Baudoin souffla, allongé sur le dos, sur le tapis et la fourrure si près de la cheminée qu'il sentait sur son bras la chaleur ardente du feu. Circé était à côté de lui, bien sûr. Avec un doigt il traçait des fleurs imaginaires sur son dos, sous un plaid. Petit Roi était en boule sur les genoux de Circé qui continuait à s'exercer pour faire mieux qu'une petite vapeur argenté. Baudoin l'observait.

— Ah... je n'y arrive pas, dit-elle dépitée.

— Donne moi ta main, dit-il en la glissant vers elle.

Circé le laissa prendre sa main qui tenait sa baguette magique.

— Ensemble, dit-il doucement.

Elle se tourna vers lui, avec un sourire. Baudoin sentit son cœur se tordre, son sang bouillir, ses muscles de contracter. Elle était si belle quand elle souriait.

— Prête ?

— Oui.

Ensemble ils dirent le sort. Une vapeur argenté jaillit avec force de la baguette magique. Baudoin se redressa et l'embrassa alors avec douceur. Circé ferma les yeux et la lueur commença à prendre une forme féline. Baudoin jeta un coup d'œil et sourit.

Comme lui, tout à l'heure avec Lupin, elle avait réussi à faire apparaître un Matagot, chat magique et puissant. Ces créatures étaient connu pour être fidèle qu'à un petit nombre de maîtres, d'être sauvage sinon mais surtout féroce quand leurs proches étaient en danger ou même leur maison.

— Beau... j'ai réussi, murmura Circé. C'est si doux et...

— Puissant, oui, dit-il à voix basse.

Baudoin était heureux. Ils avaient exactement le même Patronus. Il l'embrassa à nouveau alors que le Patronus de Circé brillait encore plus. Les portraits de la salle commune ne disaient rien, mais ils observaient ces deux adolescents et le Patronus avec émerveillement. D'autres paires d'yeux les regardaient à l'abri des colonnes. Ils avaient finalement réussi. Ils montraient à nouveau qu'ils étaient d'incroyables sorciers.

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Forêt Interdite... et pourtant qui appelle à y flâner... ici c'est le son du silence qui règne...
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Circé caressait Hercules, ce Sombral qu'ils connaissaient depuis qu'il était tout petit. Hagrid était avec eux, nourrissant le troupeau avec d'énormes carcasses de bœufs ou de porcs.

Comment se porte Buck ? Demanda Baudoin.

Il est chez moi, répondit Hagrid. Il ne comprend pas ce qu'il risque...

Hagrid, vous ne devriez pas vous laisser abattre, dit Circé. Continuez à nous présenter d'incroyables créatures ! Je suis sûre que Malefoy se tiendra tranquille à présent. Ce n'était ni votre faute, ni celle de Buck.

Circé a raison, dit Baudoin. Les Verracrasse sont... intéressant mais en deux mois, on a bien compris qu'on ne saura jamais où est l'avant de l'arrière. Pourquoi ne pas parler... des... Hmm...

Des licornes ? Suggéra Circé. Ou... vous nous avez parler d'un Chaporouge dans la forêt. Nous allons sûrement les étudier avec le professeur Lupin, mais je doute qu'il puisse nous en montrer un. Mais vous... vous pouvez.

Vous croyez ? Et s'il y a un autre monde accident ? S'inquiéta Hagrid.

Baudoin roula des yeux et Circé poussa un soupir. Ils s'ennuyaient en classe de soin aux créatures magiques. Pourtant la première leçon semblait annoncer que des bonnes choses mais Malefoy avait tout gâché bien sûr. Baudoin n'aimait vraiment pas son camarade.

Les Roses NoiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant