Projet de fiançailles

420 22 24
                                    

🥀
Dans un bureau rond, où les anciens directrices et directeurs somnolaient dans leurs portraits...
🥀

Dumbledore était pensif à son bureau. Il caressait Fumsek, son phénix, absent, l'esprit ailleurs. Il pensait d'habitude à un élève en particulier mais aujourd'hui, après une nuit mouvementée, deux autres lui avait fait une étrange impression.

D'après l'histoire de Harry Potter, les deux Rosier avaient juste voulu descendre voir la Chambre des Secrets et le Basilic. Ils avaient découvert de leur côté l'entrée, l'espèce du monstre mais aussi qui était l'héritier. Ils auraient pu prévenir les professeurs mais la curiosité et surtout l'envie d'avoir une prise avait été plus forte.

Dumbledore leur avait laissé les crocs. Il avait une idée de ce qui les avait vraiment poussé à y aller, pas juste pour avoir le privilège de dire qu'ils y avaient été, sûrement même qu'ils ne s'en vanteraient pas, ou pour avoir un morceau de Basilic. Il y avait sûrement autre chose. Il espérait se tromper sur leur véritable intention. Et pour s'en assurer, il allait devoir s'intéresser un peu plus à eux.

Sa fenêtre s'ouvrît d'un coup. Il sursauta puis sourit. Il regarda son phénix.

— Garde les à l'œil, dit-il.

Fumsek ouvrit ses ailes, puis il s'envola par la fenêtre. Dumbledore se leva et s'approcha de l'ouverture. Il observa en bas, au pied d'un arbre, un petit couple qui avait leurs yeux levés vers le ciel, observant l'oiseau qu'ils trouvaient fabuleux.

🥀
Un autre été... un test...
🥀

Baudoin regardait la potion que Dorian posa devant eux. Ça sentait merveilleusement bon : un jardin de rose, l'odeur de la forêt, la magie... elle.

— Philtre d'amour, annonça son grand-oncle. Une goutte seulement.

— Et avec qui on risque de... de tomber amoureux ? Demanda Circé.

— De moi, répondit son grand-père. Vous risquez de m'emmerder pendant un moment mais il va falloir que vous contrôler les effets. Compris ?

— Et si... on y arrive pas ? Demanda Baudoin.

— Je vais vous attacher pour pas vous mettre en danger, dit Dorian. Les effets avec une goutte vont durer pendant une journée.

Les deux enfants déglutirent. Dorian leur fit un sourire.

— Tout va bien se passer, rassura-t-il. Faites confiance à votre cœur. Faites vous confiance.

Les deux enfants se prirent la main. Dorian les attacha ensemble, puis ils reçurent chacun une goutte du philtre d'amour le plus puissant.

Ce n'était pas du tout de l'amour. Baudoin en était sûr. Il pensait à cet homme, il pensait avoir besoin de lui, son corps voulait s'approcher de lui, mais c'était tout. Il se moquait de savoir comment il était. Circé serra un peu plus la main de Baudoin, tremblante. C'était étrange comme sensation. Elle voulait l'avoir pour lui, mais pourtant c'était son grand-père. Bien sûr elle l'aimait déjà. Elle devait faire confiance à son cœur. Elle tourna sa tête vers Baudoin. Elle le sentait trembler. Il transpirait. Elle sentait encore plus son odeur. Boisé.

Dorian souriait. Circé réussissait à faire taire les effets du philtre. Elle regardait là où son cœur la guidait. Baudoin transpirait. Il essayait de contrôler les effets.

Les Roses NoiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant