Le phénix

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Froideur... ton doucereux... yeux noirs...
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Baudoin frappa à la porte du bureau de Rogue, directeur de la maison de Serpentard et professeur de potion. Le sorcier était bon. En tout cas les deux élèves qui demandaient à le voir le trouver même excellent. Et il avait un cynisme qui plaisait énormément aux deux Rosier.

Le professeur Rogue ouvrit sa porte, accompagné par une fumée qui prouvait qu'il faisait une potion. Circé tendit le cou, curieuse.

— Que comprenez-vous pas dans : les élèves sont priés.... Que dis je ? Les élèves doivent rester dans leur salle commune !

— Monsieur, nous pensons savoir où est l'entrée de la Chambre des Secrets, dit Baudoin peu impressionné par la froideur de son directeur de maison.

— Ah vraiment ? S'étonna Rogue. Et comment deux gamins ont deviné l'entrée d'un endroit qui n'était qu'un mythe jusqu'à présent ?

— Le mythe avait déjà fait parlé de lui, il y a cinquante ans, dit Circé. Il y a eu un élève morte. On pense qu'elle hante la scène de cet effroyable crime. Les toilettes des filles du deuxième.

— Il suffit aussi d'avoir une idée de ce qu'est le monstre, pour comprendre qu'il se cache sûrement dans les profondeurs du château et doit se servir de tunnels pour se déplacer, continua Baudoin. Enfin... On s'est dit qu'il fallait bien le dire à un responsable dans cette école.

— Je vois... allez jusqu'au bureau de la sous-directrice, dit Rogue.

Il referma la porte.

— Je croyais que les élèves devaient rester dans leur salle commune ? Dit Circé.

— On ne craint rien nous, dit Baudoin confiant. Viens. Si Rogue veut qu'on aille voir McGonagall, alors allons-y.

Il lui prit la main. Ils profitèrent du calme dans les couloirs. Tout le monde était dans leur salle commune. C'était agréable de ne voir personne, alors que le soleil se couchait derrière les montagnes offrant une magnifique lumière. Les couloirs étaient dans des tons  jaunâtres et oranges.

Ils passèrent devant la porte des toilettes et Baudoin s'arrêta d'un coup. Et s'ils vérifiaient avant. Après tout ça restait une théorie pour le moment.

— Sérieusement ? S'exclama Circé en le voyant retourner en arrière. Beau ! Ça peut être dangereux !

— La vie est dangereuse, répliqua-t-il. Il suffit d'un coup pour mourir. Je ne veux que vérifier. C'est tout.

— Je doute que ce soit juste pour vérifier, dit Circé en croisant les bras. Je sais très bien ce que tu espère y trouver.

— Allez... On sait se défendre, nous, dit-il avec un sourire charmeur.

Circé leva les yeux au ciel. Elle finit par le rejoindre devant la porte. Baudoin inspira puis entra.

Les toilettes étaient lugubre encore plus alors que le dernier rayon de soleil disparaissait. Au milieu, le fantôme d'une ancienne élève de Serdaigle semblait attendre au dessus d'un tunnel.

— Qui est passé ? Demanda Baudoin.

— Hé ! C'est des toilettes pour filles ! Cria l'esprit.

Les Roses NoiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant