La maison des Rosier noirs

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Perdue... Nulle part...
Quelque part...
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Dumbledore marchait à travers un champs. Il regardait autour de lui, à la recherche d'une bâtisse. Il savait que c'était par là mais les enchantements autour la rendait difficilement visible et surtout pour ceux qui n'étaient pas les bienvenus. Enfin, il crut d'abord voir un arbre, puis dessous une maison avec un toit en tuile noire, une cheminée vers le centre de la toiture, droite, en briques rouges et violacées. Il s'approcha de la maison carrée, apprécia la haie de rose en bas d'un petit perron en pierre blanche, suivant un escalier sur le côté du mur en briques, avec une belle rambarde en pierre taillée. La porte était en bois noire, avec en son milieu un heurtoir qui scintillait sous le soleil de cet fin de mois d'août.

Il huma les odeurs des fleurs, puis gravir les neuf marches jusqu'à la porte, protéger par l'avancée du second étage recouvert d'un bardage en bois gris très clair. Le heurtoir était un serpent formant un cercle, la gueule se refermant sur sa queue, une rose avec des épines se tortillant autour de son corps fin avec la fleur vers le bas, ouverte et finement ouvragée. Il l'attrapa et frappa trois coups.

Tout était silencieux, il n'entendait rien derrière la porte, et crut un moment qu'ils étaient sortis, sûrement pour se rafraîchir au bord du ruisseau en contre bas, arboré d'arbres dont des chênes et des saules pleureur. Mais la porte s'ouvrit sans un bruit.

— Bonjour Albus, dit Grindelwald avec un sourire. Tu as trouvé facilement ?

— J'ai tourné en rond une heure, répondit Dumbledore.

Cette fois, il pouvait entendre les notes d'un piano, le bruit d'oiseaux. Il entra dans une petite entrée avec à sa gauche un escalier en bois brun, sombre, qui montait en tournant vers l'étage, la rampe travaillée, présentant des ronces, des roses et d'autres fleurs, et avec des serpents qui semblaient se mouvoir dans ce jardin suspendu et en bois. Un tapis recouvrait un beau parquet en bois vernis. À sa droite il vit une porte ouverte sur une petite cuisine, qui sentait la campagne, des meubles en bois peint dans un jolie vert pâle, et des meubles hauts crèmes. Une large fenêtre l'éclairait d'une douce lumière.

— Entre, dit Grindelwald en s'écartant et en montrant la pièce principale dans la continuité de l'entrée.

C'était un vaste salon avec contre le mur côté cuisine une cheminée belle avec son manteau en bois vernis, un miroir posé dessus qui touchait le plafond, en or. Au fond dans un coin, vers trois fenêtres arrondies, un piano à queue noir, et Circé y jouant. Entre les fenêtres et l'escalier, face à la cheminée, un divan recouvert de cousins noirs et gris et de tapisseries grises représentant encore des roses, anciens, précieux et dans un bois foncé presque noir, reposait sur un beau tapis au couleur bleue et pourpres, offrant un paysage floral sur le sol en parquet. Quatre fenêtres collées les unes contre les autres étaient juste derrière le divan, encadré par deux grandes bibliothèques. La pièce lumineuse était meublée sobrement mais avec élégance, à l'image de ses propriétaires. Une belle arche de l'autre côté de la cheminée permettait de voir une fenêtre petite et une chaise. Dumbledore devina que c'était le coin repas, une petite salle à manger. Il s'assit sur le divan et Grindelwald sur un fauteuil haut dans le pourpre.

— C'est charmant, non ? Dit ce dernier. Ils ont tous fait eux même.

Circé arrêta de jouer et se tourna enfin vers le nouveau venu. Elle avait grandi, ses cheveux fins lâchés jusqu'à mi-dos, peut-être plus noirs qu'avant. Elle portait une robe noire. Dumbledore avait l'impression de revoir Eve.

— Un thé, professeur ? Demanda-t-elle.

— Non merci, répondit Dumbledore.

Il reprit son inspection de la pièce. Aucune fleur vivante mais séchées. C'était poétique, ces fleurs éternelles devant les fenêtres grandes ouvertes sur un jardin en pente douce, bien vivant.

Les Roses NoiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant