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Festin aux saveurs étrangères pour l'arrivée des délégations.
🥀Baudoin observait les élèves de Durmstrang. Tous avaient l'air impressionnés par la Grande Salle. Ils regardaient les assiettes émerveillés, les verres curieux. À la table des enseignants, Karkaroff, ou plutôt Grindelwald discutait avec Dumbledore, souriant.
— Je me demandes de quoi ils parlent, dit Circé.
— Sûrement des écoles, répondit Baudoin. Ça ne nous concerne pas. Le grand-père peut même se dévoiler mais après que mon nom soit tiré de la coupe. Il le sait très bien.
Circé proposa un plat français. C'était un peu comme manger à la maison, les recettes de Dorian. Baudoin sourit. Le festin était bruyant, plus que d'habitude. Une trentaine de nouveaux s'étaient installés pour plusieurs mois. Les français avaient rejoint la table de Serdaigle et ceux de l'est de l'Europe avaient préféré la table de Serpentard. Les deux Rosier étaient comme d'habitude entre eux, loin des étudiants de Durmstrang.
— Malefoy fait son malin, remarqua Baudoin.
— C'est Viktor Karim, dit Circé. Un joueur de Quidditch bulgare. Il a attrapé le vif d'or à la dernière finale de Coupe du Monde de Quidditch. C'était dans le journal cet été.
Circé lisait souvent La Gazette du Sorcier pour savoir ce qu'il se passait dehors. A Poudlard, les informations pouvaient être utiles. Elle continuait donc ce qu'elle avait fait avec son grand-père pendant cet été. Elle avait en plus une excellente mémoire.
— Ah oui, marmonna Baudoin. Une autre célébrité. Quelle merveilleuse année... Il a perdu non ? La coupe de Quidditch.
— C'est l'Irlande qui a gagné, approuva Circé.
— Et bien... il perdra la coupe du tournoi s'il devient champion de Durmstrang, dit-il avec un sourire. Je te la poserais à tes pieds.
— Je sais.
Il fit alors un signe de tête. Ils avaient bien assez mangé et le prochain discours de Dumbledore ne les intéressait pas. Ils savaient déjà ce qu'il y aurait à faire pour proposer sa candidature et cette partie c'était Grindelwald qui s'en chargeait.
Ils se levèrent donc, attirant les regards de tout le monde et surtout des étrangers. Baudoin prit la main de Circé avec un doux sourire. Ils se glissèrent par les portes, sans un regard derrière eux.
Dumbledore poussa un soupir. Il ne pouvait pas vraiment les obliger à rester. Ils retournaient sûrement dans la forêt Interdite. Depuis la dernière fois qu'il leur avait parlé, il n'arrivait plus à les retrouver.
— Qui sont ces deux élèves qui s'en vont comme ça ? Demanda Karkaroff. À Durmstrang, je ne l'aurais pas permis.
— Les Rosier sont des cas particuliers, répondit Dumbledore. Ils sont à part.
— Rosier ? Répéta Karkaroff.
— Oui, vous avez peut-être connu Evan et Eve Rosier, dit Dumbledore. Ils étaient des Mangemorts.
Karkaroff fit un sourire.
— Ah... oui... Je crois les connaître, dit-il à voix basse. Evan... C'est une des victimes de ce... Fol Œil. Avez-vous peur qu'un ancien mangemort soit un danger pour votre école pour avoir appeler ce vieil Auror ? Je vous garantis, Albus, je ne suis pas une menace.
Dumbledore sourit en coin.
— Mieux vaut être prudent, dit-il. Surtout après une disparition inquiétante. Comment va votre marque ?
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Les Roses Noires
FanfictionSang aussi pur que froid, elle se jura cette nuit là, tenant dans ses bras son bébé de venger la mort de cet homme qui avait fait battre son cœur, qui avait su faire réchauffer ce sang pur en elle, qui avait offert sa semence pour offrir au monde un...