Une danse Impériale

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Un bal pour elle et lui...
Une magnifique salle, aux murs recouverts de givre scintillant sous les étoiles, des guirlandes de gui et de lierre sous le haut plafond magique...
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Baudoin tira une chaise pour Circé, à côté de Karkaroff qui sourit et redressa le menton, heureux qu'ils s'installent à côté de lui. Il se pencha vers l'oreille de Circé.

— Vous êtes sublime, chuchota-t-il. Même Vinda n'était pas aussi belle que vous.

— Merci, grand-père, murmura Circé.

Baudoin lança un regard noir au sorcier qui se redressa. Karkaroff baissa les yeux sur sa main et fit surpris de la voir trembler. Les instincts bestiaux faisaient surface, oubliant tout le reste, sous ce regard noir. Il déglutit et pensa à un duel perdu pendant l'été. Il avait pensé que son heure était enfin arrivée lors d'un bel après-midi. Il ferma son poing et se reprit. Il regarda alors le champion de son école.

Sa cavalière était une jeune fille à qui il donnait quinze ans, peut-être seize. Krum ne semblait pas se rendre compte qu'elle était encore mineure. Karkaroff fronça des sourcils. S'il se souvenait bien, cette fille était l'amie de Harry Potter. Il se tourna donc vers le deuxième champion de Poudlard qui était mal à l'aise.

Dumbledore montra le premier comment passer commande de son repas, en s'adressant à son assiette en or. Baudoin et Circé choisirent la même chose : du saumon, un plat léger et frais.

— Delafleur ne te quitte pas des yeux, murmura Baudoin avec un sourire moqueur.

— Hmm... elle a le regard des filles qui se pensent belle mais qui me savent au dessus d'elles, répondit Circé sans un regard pour la française.

Karkaroff pouffa de rire à côté d'elle.

— Un problème, Igor ? Demanda Dumbledore à sa gauche.

— Non, dit Karkaroff. Vos élèves ont beaucoup d'humour...

Il jeta un coup d'œil à Circé, sérieuse.

— Ah... ce n'était pas pour rire, dit-il. Toujours pas envie de parier, Albus ?

— Je n'ai parié qu'une seule fois dans la vie et j'ai lamentablement perdu, répondit Dumbledore. Depuis, je préfère éviter.

Karkaroff se pinça les lèvres.

— Je vois, dit-il. Peut-être que l'autre parieur a aussi perdu...

Dumbledore fronça des sourcils. Circé donna un coup de pied dans le tibia de Karkaroff qui grogna et lui lança un regard noir avant de détourner la tête alors que Baudoin lui lançait presque des éclairs avec ses yeux.

— Je crois que j'ai hâte que ce repas se termine, marmonna Karkaroff.

Dumbledore regarda les deux Rosier et pouffa de rire alors. Il n'y avait qu'eux pour mettre mal à l'aise un ancien Mangemort, et même faire peur un directeur d'école. Il n'était donc pas le seul à être effrayé par eux. Karkaroff sentait aussi le danger chez eux.

Silencieux, par rapport aux autres, les Rosier mangeaient calmement. Ils écoutaient rapidement les conversations autour d'eux, mais sans grand intérêt. Savoir que Croupton était malade ne les touchait pas, ne les inquiétait pas comme ce rouquin qui devait le remplacer alors.

Les Roses NoiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant