L'Ordre du Phénix

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Grindelwald soutenait Baudoin, sur une petite place. Des réverbères commencèrent à s'allumer.

— Beau... lis ça, tu veux ? Dit-il en sortant un morceau de parchemin.

Baudoin regarda une adresse, floue. Il ne reconnaissait pas l'écriture ronde.

— C'est bon ?

Il hocha de la tête. Il avait envie de vomir mais rien ne voulait sortir. Il se sentait malade comme après un poison. Il respirait par la bouche.

— Quel est cet endroit ? Demanda Circé en rendant le bout de parchemin.

Grindelwald brula le papier. Il ne répondit pas.

— Venez, dit-il. Je vais me faire engueuler moi... Albus ne sait pas que Dorian a gardé son petit bout de parchemin... En même temps... faire confiance à un Rosier... enfin plutôt à un Grindelwald... quel idée !

Circé l'aida à soutenir Baudoin sur le perron. Pendant un moment, le mage hésita à sonner. Il ouvrit la porte et les poussa à entrer dans un couloir sombre, à peine éclairé par des lampes à pétrole recouvertes de poussière. Circé regarda la décoration ancienne, belle autrefois mais que le temps avait recouvert de son linceul d'abandon.

— Où sommes nous ? Demanda-t-elle.

Tout un coup, des rideaux mangés pas des mites s'écartèrent alors qu'un cri lui répondit. C'était le hurlement du portait d'une femme. Circé sursauta et Baudoin toussa.

— Qui êtes vous ? Hurla un homme au cheveux noir mi-long.

— Je m'appelle Gellert Grindelwald, voici Circé, Baudoin...

— Les Rosier ? Coupa l'homme.

— Oui, Baudoin s'est fait mordre par un vilain serpent, dit Grindelwald. Il a besoin de soin, et je n'ai pas ce qu'il faut.

Un autre homme se présenta alors qu'à l'étage des gens se précipitaient sur le palier. L'homme au cheveux noir se tourna vers le portrait qui injuriait tout le monde. Baudoin leva sa baguette magique, avec un mal de crâne. La toile craqua puis se déchira.

— Tais-toi ou je te brûle, dit-il faiblement. Et insulte moi encore de Sang-de-Bourbe et je brûle tes descendants, portrait.

— Heu... je préférais que tu évite la deuxième partie, dit l'homme.

Circé plissa des yeux.

— Mr Black ? S'étonna-t-elle dans un silence bienvenu.

— Heu... salut, dit Black. Venez à la cuisine. On va soigner son bras.

Grindelwald aida Baudoin à avancer.

— Bonsoir, Baudoin, Circé, dit le deuxième homme avec un sourire et en sortant de l'ombre.

— Bonsoir, Mr Lupin, dit Circé.

Ils descendirent un escalier pour arriver sur une large et vaste cuisine. Grindelwald avec Black allongèrent Baudoin qui chercha immédiatement Circé des yeux.

— Je suis là, Beau, dit-elle en lui prenant la main. Ça va aller. Le professeur Rogue est ici.

— Il saigne, murmura Baudoin. Tu vois ? Ce n'est qu'un sorcier.

— Oui, Beau. J'ai vu.

Baudoin sourit. Il poussa un soupir l'air ravi. Il ferma les yeux.

— J'irais mieux dans quelques jours, dit-il à voix basse.

Circé força un sourire mais elle n'était pas sûre. Rogue enleva le bandage et regarda la morsure. Ce n'était pas très beau à voir.

— Je connais une potion qui peut le soigner, dit Circé. Je dois aller à Poudlard. Grand-père, conduisez moi à Poudlard.

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